10 ans après, une centaine sur 276 lycéennes enlevées à CHIBOK au Nigeria, est toujours portée disparue

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C’était un 14 avril 2014 que le groupe terroriste BOKO HARAM dans la ville de CHIBOK, dans l’État de BORNO, au Nigeria, kidnappait 276 jeunes lycéennes.

Cet événement choquant avait déclenché une vague d’indignation mondiale et a inspiré la campagne internationale « Bring Back Our Girls » (entendez : Ramenez-nous nos filles).

La journée du 14 avril 2024 a marqué donc le triste anniversaire de l’enlèvement de ces filles.

Pendant une décennie, les familles des filles enlevées, ainsi que des militants et des personnalités publiques du monde entier, ont mené une lutte incessante pour obtenir la libération de ces jeunes femmes innocentes. Malheureusement, malgré les efforts déployés et les pressions internationales exercées sur le groupe terroriste, de nombreuses filles restent encore captives.

La campagne « Bring Back Our Girls » a attiré l’attention sur la situation tragique des jeunes filles enlevées et a appelé à une action immédiate de la part des autorités nigérianes et de la communauté internationale.

Des personnalités influentes, notamment des célébrités hollywoodiennes, ont exprimé leur soutien à cette cause, appelant à la libération des captives et à la fin des atrocités commises par BOKO HARAM.

À ce jour, sur les 276 lycéennes enlevées, 57 sont parvenues à s’enfuir peu après le raid, 107 ont été libérées en 2016 et 2017 après des négociations entre le gouvernement nigérian et BOKO HARAM et 112 sont toujours portées disparues dont certaines seraient même mortes.

Bien que des progrès aient été réalisés dans la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme au Nigeria, le sort des filles de CHIBOK rappelle que la menace persiste et que des mesures supplémentaires doivent être prises pour protéger les populations vulnérables et éradiquer le terrorisme dans la région.

À l’occasion de ce triste anniversaire, le monde se souvient des filles de CHIBOK et continue de soutenir leurs familles dans leur quête de justice et de réconciliation.

Notons que ces lycéennes, la plupart chrétiennes ont été enlevées par les membres de BOKO HARAM lors d’un raid dans la ville de CHIBOK. L’attaque des combattants islamistes du Groupe sunnite pour la prédication et le djihad, dit « BOKO HARAM » a été revendiquée le 5 mai de la même année par le chef de BOKO HARAM, Abubakar SHEKAU, qui condamne l’« éducation occidentale » et annonce la mise en « esclavage » de ces jeunes filles qu’ils ont enlevées ces dernières années. Ces filles sont mariées de force à des combattants et détenues pendant des années dans la forêt de Sambisa, le sanctuaire des djihadistes.

Germaine BAKAMBANA

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