Yvette TEMBO, ministre provinciale des finances et économie de Kinshasa , encourage la culture de la masculinité positive dès le jeune âge dans les familles

Yvette TEMBO, Ministre provinciale des Finances, Économie, Genre, Famille et Enfants, Affaires Sociales de Kinshasa , a pris la parole lors d’un atelier d’échanges organisé le mercredi 26 mars 2025, par le Ministère du Genre, Famille et Enfants, en collaboration avec la Cellule Technique Mixte de la Masculinité Positive, soutenue par ONU Femmes et la section Genre de la MONUSCO. Cet atelier s’inscrivait dans le cadre de la première journée commémorative de la Masculinité Positive, désormais célébrée chaque 31 mars en République Démocratique du Congo, et pour cette année 2025 c’était sous le thème : « Masculinité Positive : Une voie vers l’Égalité entre les Sexes ».

Lors de cet atelier, Yvette TEMBO a orienté son intervention en s’appuyant sur le thème abordé à ces assises :« Masculinité Positive pour la Participation Politique des Femmes : Par des Actes, Non par des Paroles ».

« Je vais me concentrer sur la ville de Kinshasa, car à ce jour, seulement 5% des femmes sont représentées au gouvernement provincial. Le combat pour la masculinité positive et l’accompagnement des hommes dans ce processus reste un vrai défi. Dans le gouvernement provincial de Kinshasa, je suis la seule femme parmi dix autres membres masculins. Je suis la première à occuper le poste de Ministre des Finances et de l’Économie, un poste qui n’a jamais été occupé par une femme, entourée de neuf hommes. Ce n’est pas facile », a-t-elle souligné.

Elle a également évoqué l’influence culturelle, qui intervient comme un obstacle car les pesanteurs culturelles ont souvent mis des barrières pour que la femme ne soit pas considérée à sa juste valeur, cela est souvent ancrée dans les foyers congolais, où certaines tâches ménagères sont réservées uniquement aux filles, ce qui exclut les garçons et les empêche de développer facilement la culture de la masculinité positive.

« En dépit de parler de cette masculinité positive et encourager les femmes à braver la peur, d’être ambitieuse, il faudrait former les jeunes, l’avenir de demain au niveau de la base, dans les universités par exemple afin de permettre à l’homme de comprendre son rôle et celui de la femme pour agir sans discrimination. La masculinité positive doit être une culture à développer dès le bas âge afin de permettre aux jeunes garçons de s’en imprégner tôt. Nous devons soutenir nos ménages en menant des campagnes de proximité dans les écoles pour sensibiliser les jeunes hommes à cette culture dès leur jeune âge », a-t-elle conclu.

Divine LUKOMBO

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