Mireille MASANGU BIBI est la nouvelle ministre du Genre, Famille et enfants, nommée au Gouvernement Sama II.
Certes des avancées significatives sont enregistrées en termes des droits des femmes en République Démocratique du Congo mais beaucoup reste à faire.
Votre média POURELLE.INFO a réussi à interroger quelques femmes activistes quant à ce. Toutes félicitent la nouvelle patronne du GENRE à qui elles demandent de s’investir davantage pour l’éducation de la jeune fille.
Mbuyi TSHITEYA , magistrate au barreau de Kinshasa Matete demande à la nouvelle patronne du Genre d’inciter la gente féminine à la culture de l’excellence dans tous les domaines de la vie.
Mais aussi les sensibiliser contre les antivaleurs, afin de servir de modèle dans la société. “ je propose que la ministre puisse restaurer dans le mental des femmes la véritable signification de la journée du 08/03 pour bannir les dérapages malheureux maintes fois constatés” relève-t-elle.
Pour sa part, Totoh GASASHI estime que le ministère du Genre ne s’occupe plus que des femmes politiques et moins des enfants. Elle demande à la Ministre de faire la différence.
Astrid BELEKE, femme activiste des droits humains propose à la Ministre d’etre une Ministre de Proximité pour arriver à résoudre le problème de la femme à la base, être une femme de terrain, renforcée les capacités surtout des femmes maraîcheres pour éliminer la faim.
« Il ya beaucoup de défis à relever, déjà toutes les femmes qui sont passées avant elle, ont balisé le chemin pour elle. L’actuelle ministre du genre devra faire exécuter la stratégie nationale de lutte contre les violences basés sur le genre parce qu’elle existe », telle est l’attente de Caroline PINDI.
Elle poursuit en disant qu’Il faudrait vraiment qu’on arrive à prendre en charge les victimes de violence basée sur le genre, qu’on arrive à punir les bourreaux. Ainsi, elle demande à la ministre Mireille MASANGU d’organiser des rencontres avec les présidents des associations féminines régulièrement pour des échanges fructueux sans tabou afin de parler de la vulgarisation des lois votées et de la subventions de toutes ces associations.
Selon la coordinatrice de Biso Basi Telema Elsie LOTENDO, les défis liés aux questions des inégalités et injustices sociales doivent être prioritaires.
“La question des violences conjugales auxquelles sont victimes les femmes doit être prise avec beaucoup d’attention. Mais il y a aussi celle du cyberharcèlement qui de plus en plus devient fréquent et les femmes en sont dans la majorité les plus touchées. D’où une forte vulgarisation des textes légaux en 4 langues nationales garantissant les droits des femmes pour permettre à toute femme peu importe son niveau social ou rédactionnel de s’en approprier pour parvenir à la réduction sensible des VBG#”a-t-elle conclu.
Daiana Mankonga