La question de la participation politique de la femme est de plus en plus évoquée, non seulement pour des législatives nationales ou provinciales, mais aussi pour la Magistrature Suprême de la RDC.
Les femmes sont conscientes, elles y travaillent et y réfléchissent.
Pour Caroline Norah PINDI, Présidente en exercice de l’Association des femmes architectes du Congo(AFARC) , et Coordonnatrice du Réseau Ekoki Inatosha, « il faut le travail en amont. Car il n’ y a pas de recettes miracles pour accéder à la Magistrature Suprême. Il faut préparer sa personne, son leadership, sa capacité à entrainer la foule, à gérer la masse, et à convaincre. On ne s’improvise pas candidate Présidente de la République, il y a un travail continuel à faire ».
A la question de savoir si les femmes qui prétendent briguer le « poste de la présidence de la République », peuvent travailler seules sans les hommes, Caroline Norah PINDI, femme aux grandes ambitions politiques, est claire, « Les femmes doivent travailler avec les hommes, ceux-ci doivent les épauler , se mettre ensemble pour travailler au développement durable du pays ».

Et concernant les différentes structures des femmes, la Coordonnatrice du Réseau Ekoki Inatosha, demande aux femmes de travailler en synergie si elles veulent arriver au sommet de l’Etat : « Un bon leader est celui qui sait suivre les autres. Il faudra détecter la personne ( la femme) qui remplit les critères, qui a les atouts de défendre le pays, et tous ,doivent la soutenir, l’accompagner. Il n’est pas bon de travailler d’une façon dispersée. Malheureusement, il y a certaines rivalités entre les structures des femmes, des rivalités à combattre ,si on veut réussir » a-t-elle dit.
Dans le souci de voir s’accomplir ce désir de la Magistrature suprême pour une femme en RDC, Caroline Norah PINDI souhaite que les femmes soient unies, pour penser au bien être du pays : « Les hommes ont longtemps géré, et les résultats ne sont pas satisfaisants. Il est temps que les femmes regardent dans la même direction , que le leadership féminin imposant soit au sommet de l’Etat, pour aider ,tant soit peu, le pays à repartir sur un nouvel élan de développement » a-t-elle conclu.
Jean Pierre Katenda
1 thought on “Une Femme à la Magistrature suprême ? Caroline Norah Pindi y croît!”
Je suis d’avis Avec cette idée de reunir les femmes et les faire voir que nous sommes capable su la prise de décision dans notre pays surtout dans la partie Est de la RDC