En Syrie, les secouristes ont retrouvé une petite fille venant à peine de naître, sous un immeuble de Jandairis effondré à la suite du séisme qui a eu lieu le lundi 6 février 2023. Le bébé était encore relié par le cordon ombilical à sa maman qui est morte sous les décombres. Cette petite fille est la seule survivante d’une famille dont tous les autres membres sont morts dans l’effondrement de l’immeuble.
La petite qui n’a que deux jours sur la Terre des hommes, encore sans nom, a donc passé les premières heures de sa vie sous les décombres. Elle est donc une survivante, un symbole de la force de la vie au milieu de l’horreur.
En effet, cette dernière est née lundi 6 février en Syrie, sous un immeuble effondré de quatre étages. Quand les secours l’ont sortie des décombres, elle était à leur grande surprise vivante! Compte tenu de la température très basse, 0 °C, les secouristes ont été contraints de l’envelopper rapidement dans une couverture.

‹‹ Nous étions à la recherche de Abdallah Mleihan le père, Aafra la mère, ses trois sœurs, son frère et sa tante que nous avons tous malheureusement trouvés morts. À notre étonnement, nous avons entendu un bruit pendant que nous creusions. C’était un bébé qui venait de voir le jour, encore attaché à sa mère par son cordon ombilical. Un vrai miracle! Nous l’avons coupé et l’avons emmené d’urgence à l’hôpital ››, rapporte un proche de la famille.
Le bébé a été transporté à l’hôpital de la ville proche d’Afrine, où elle fut placée dans une couveuse et mise sous perfusion pour lui ingérer des vitamines.
‹‹ Elle est arrivée avec les membres engourdis par le froid, sa tension avait baissé. Les médecins lui ont prodigués les premiers soins et l’ont mise sous perfusion car elle est restée un bon moment sans prendre du lait maternel ››, raconte à l’AFP le docteur Hani Maarouf.

Le bébé souffre de contusions, mais son état est stable, selon le médecin.
‹‹ Elle est probablement née sept heures après le séisme ››, ajoute-t-il, précisant qu’elle pèse 3,175 kilos, elle est donc née à terme.
Signalons que les secouristes ont passé des heures avant de pouvoir dégager avec de faibles moyens les corps du reste de la famille, l’un après l’autre.
Précieuse Boyo