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Un échantillon de journalistes femmes de la ville de Kalemie, chef lieu du Tanganyika ont été recyclés sur, la définition du concept Genre, le traitement des informations sur les survivantes des violences sexuelles, le langage journalistiques, ainsi que le plan de retrait de la MONUSCO au Tanganyika d’ici 2022.
Ces professionnelles des médias ont pris part, pendant 2 jours, soit du 6 au 7 Avril 2022, à cet atelier organisé par la section des informations publiques de la MONUSCO et de l’ONU femmes.
Cette formation avait pour objet de mettre à jour certaines terminologies du Genre, renforcer l’esprit de leadership et de l’égalité des sexes ainsi que la place des femmes dans les médias du Tanganyika, mais aussi informer ces journalistes sur la période de transition qui aura lieu après le retrait de la Mission de l’ONU pour la stabilisation du Congo, dans le Tanganyika.
Les journalistes femmes de Kalemie ont eu un échange avec la forte délégation onusienne, conduite par Bintou Keita, la représentante spéciale du secrétaire général des Nations-Unies en RDCongo. Leur conversation a tourné autour de leurs inquiétudes liées à l’accès aux informations auprès des autorités politico-administratives de la province et des rencontres avec les agents des organes des Nations-Unies sur la transition du retrait progressif de la MONUSCO d’ici 2022.
À cette préoccupation la cheffe de la MONUSCO, Bintou Keita les a rassuré que ce genre de rencontre avec les agents des organes des des Nations-Unies seront continuelles.
‹‹ Les femmes des médias, ou les femmes journalistes ont tout aussi besoin d’avoir accès aux autorités politico administratives, de manière à pouvoir diffuser des informations fiables, vérifiées, notamment sur les violences sexuelles, que ça soit dans leurs émissions, à travers leurs écrits, même aussi à travers les visuels vue qu’il y a différents canaux pour véhiculer l’information ››, a dit Bintou Keita.
En rapport avec le défi et la peur de régression de la sécurité dans cette province et la minimisation dans l’exercice de leurs métiers, Bintou Keita a demandé aux journalistes d’élaborer une stratégie pour dépasser certains propos sexistes dans le milieu professionnel : ‹‹ On élabore une stratégie pour dépasser justement ce manque de considération, ou cette minimisation de compétence ››, leur a-t-elle dit.
Emmerveillée par le dynamisme et la passion des journalistes femmes de Kalemie, Bintou Keita a dit souhaiter voir ces femmes progresser avec les moyens qu’elles ont car les acquis sont là.
Eric KIYOMBO
