« Survivante » : un film qui plaide pour la justice et la réparation des victimes des viols

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C’est dans le cadre de la lutte contre l’impunité des Viols et autres crimes commis en RDC que le projet du film intitulé « Survivante » est initié par l’organisation Journalistes pour la promotion de la démocratie et des droits humains (PDDH), en collaboration avec l’Ecole Technique de journalisme (ETJ), l’Institut supérieur de journalisme et Communication (ISJC) et l’organisation internationale Journalists for human Rights (JHR). Et ce, à l’occasion des 11 ans de la publication du rapport Mapping. 

La réalisatrice Sandra Bashengezi abordée par nos confrères de Actualite.cd interpelle la communauté internationale. Elle a indiqué je cite : « A la publication de ce rapport, en 2010, une lueur d’espoir est née pour la fin de l’impunité des auteurs des crimes commis en RDC, principalement à l’Est du pays. Mais 11 ans plus tard, les auteurs restent impunis. Plus de deux décennies d’horreurs dans cette partie du pays et aucun mécanisme national ou international mis en place pour traquer, juger et condamner les auteurs », fin de citation. 

Elle estime qu’au lieu d’être poursuivies, ces personnes qui ont été à la base des massacres, des viols massifs et d’autres crimes graves, sont plutôt promues aux postes importants dans le gouvernement, l’armée, la police et autres institutions du pays recevant des honneurs sous le regard impuissant des survivants , regrette Sandra. 

Le film « survivante », est un court métrage qui porte la voix des femmes victimes des violences sexuelles et des crimes graves commis en RDC ces vingt dernières années. S’inspirant de la réalité, ce film parle de l’histoire d’une femme, Amina. Violée dans son enfance et assistant impuissamment au massacre de sa famille, elle a pu se relever et se battre pour la justice et la fin de l’impunité des violences sexuelles qui trônent au pouvoir sans être inquiété.

La réalisatrice de ce film estime qu’il est temps pour la communauté internationale d’aider le peuple congolais à accéder à la réparation. « Pour cela, nous soutenons le plaidoyer pour la mise en place d’un tribunal pénal international pour le Congo qui devra se charger de punir les coupables et réhabiliter les survivants. Pour la mémoire des filles et femmes violées, des personnes massacrées à l’Est de notre pays, nous demandons justice et réparation », conclut Sandra Bashengezi.  

Olivier Mukengeshayi

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