Après avoir attribué la troisième place de son titre de Sportive de l’Année à Imane KHELIF, une boxeuse algérienne, l’Associated Press (AP) fait l’objet des critiques dans tous les sens.
Cette décision, annoncée le 24 décembre dernier, a suscité une vive controverse sur les réseaux sociaux.
Martina NAVRATILOVA, icône du tennis, a exprimé son désaccord sur son compte X avec un simple mot, mais puissant : « Wtaf ??? ». Riley Gaines, ancienne nageuse de compétition américaine, a également condamné la décision de l’AP, la qualifiant “d’absurde” et accusant l’organisation de promouvoir KHELIF comme une femme malgré son sexe biologique.
Que comprendre de cette polémique ?
Noter qu’en mars 2023, l’Association Internationale de Boxe (AIB), a disqualifié KHELIF et la boxeuse taïwanaise Lin YU-TING après avoir découvert leur schéma chromosomique mâle XY. Le président de l’AIB, Umar KREMLEV, a déclaré que ces athlètes ne répondaient pas aux critères pour les compétiteurs féminins.
Cependant, le Comité International Olympique (CIO) a permis à KHELIF et Lin de participer aux Jeux Olympiques sans respecter les normes strictes de l’AIB.
Omar KHELIF, père d’Imane, a affirmé à l’AFP que sa fille est bien une femme : « Elle est une fille, elle a été élevée comme une fille. C’est une fille forte, je l’ai élevée pour qu’elle travaille et qu’elle soit courageuse. » a-t-il martelé.
Malgré sa disqualification des événements de boxe féminine plus tôt cette année, Khelif a été autorisée à concourir en tant que femme aux Jeux Olympiques de Paris, où elle a remporté la médaille d’or en août.
Dans ses récompenses récemment publiées, l’AP a couronné Caitlin Clark, sensation de la WNBA, comme Sportive de l’Année, suivie de la gymnaste olympique américaine Simone Biles en deuxième place. Khelif a décroché la troisième place avec quatre votes.
Les critiques continuent de croître alors que de plus en plus de personnes expriment leur mécontentement face à la décision de l’Associated Press.
Aggée CHUGA.