Le Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA) a lancé, le lundi 13 décembre 2021, un appel aux dons de 835 millions de dollars américains afin de soutenir en 2022, les personnes en situation de crise en 2021.
L’objectif est de venir en aide à plus de 54 millions de femmes, et jeunes filles dans 61 pays sur la planète, ceci dans un contexte de besoins croissants dûs aux conflits, à la pandémie de COVID 19 et à d’autres défis.
Selon les responsables de L’UNFPA dans ces pays, une femme meurt en couches toutes les deux heures alors que un million de femmes enceintes et allaitantes souffrent de malnutrition aiguë selon les dernières estimations.
Cet appel aux dons va permettre de soutenir le travail vital de personnes de bonne volonté dans ce domaine, comme le docteur Samar dans le district de Jiah, au Yémen qui côtoie bien trop souvent des femmes en danger de mort.
Récemment une femme nommée Salfiya, a été amenée à la clinique par son mari en état de choc suite à une grossesse extra utérine. Le Centre de Santé où travaille le docteur Samar ne dispose pas d’ambulance, ce dernier n’a repris ses services que récemment après avoir été contraint de se mettre en retrait pendant environ un an par manque de financement.

Heureusement, grâce au soutien de l’UNFPA, le docteur Samar a pu obtenir une voiture pour emmener Salfiya à l’hôpital le plus proche, situé à environ deux heures de route du lieu d’habitation de la patiente.
Des nombreuses histoires comme celle-ci figurent dans le rapport de L’UNFPA, qui cite la Syrie comme le deuxième pays ayant le plus grand besoin de financement humanitaire pour les services de santé sexuelle et reproductive.

Par ailleurs, l’organisme onusien a signalé qu’à la suite du tremblement de terre qui a frappé Haïti en août dernier, la violence sexiste, notamment le viol et l’enlèvement, se sont répandus dans ce pays du globe, ce qui a accru la vulnérabilité des femmes et jeunes filles selon Taina Camy ,experte de l’UNFPA en matière de prévention et de traitement de la violence sexiste.

‹‹ Les personnes déplacées sont plus vulnérables car elles ne sont plus chez elles et vivent parmi des étrangers ››, a-t-elle notamment fait savoir.
Notez qu’actuellement l’UNFPA a offert à près de 30 millions de femmes dans le monde des services de santé sexuelle et reproductive en 2021.
Héritière Moke