Commençons par La RTNC, qui rapporte que la ministre congolaise des Affaires étrangères, Thérèse KAYIKWAMBA, a une fois de plus exhorté le Conseil de sécurité des Nations Unies à imposer des sanctions contre le Rwanda, accusé d’agression contre la RDC : «Nous réitérons qu’il est impératif d’agir. Nous réclamons une intervention immédiate. Le Conseil de sécurité doit impérativement exiger que le Rwanda mette un terme aux hostilités. Il est crucial d’exiger le retrait des troupes rwandaises du territoire congolais », a-t-elle
soutenu d’un ton élevé lors de la 986ème session du conseil des Nations Unies. Ce quotidien souligne qu’après plus de trois rencontres à New York, la cheffe de la diplomatie congolaise continue de plaider pour le retrait des forces rwandaises et la mise en place de sanctions contre l’agresseur rwandais et ses supplétifs.

Par ailleurs, 7SUR7.CD informe que la ministre des Affaires foncières, Acacia BANDUBOLA MBONGO, a proscrit le morcellement des parcelles et a établi de nouvelles dispositions régissant l’attribution des terrains sur l’intégralité du territoire national. Cette décision a été officialisée par un arrêté rendu public le jeudi 20 février 2025. La ministre Acacia BANDUBOLA a délié les mesures à respecter dans l’attribution des parcelles, notamment :
– Il est formellement prohibé, sur l’ensemble du territoire national, de morceler les parcelles dans les zones urbaines à l’initiative de particuliers.
– Toute opération de morcellement de parcelles doit être soumise à l’aval préalable de l’autorité compétente.
– En cas d’autorisation accordée, la superficie minimale des parcelles résultant du morcellement ne doit pas être inférieure à 300 mètres carrés.
– Il est strictement interdit aux responsables des divisions des cadastres d’accorder des numéros cadastraux, aux conservateurs des titres immobiliers de signer des contrats de location, et d’établir des certificats d’enregistrement de parcelles dont la superficie enfreint les dispositions 2 et 3 ci-dessus.

Dans un autre registre, ACTUALITÉS.CD signale que les Léopards Dames ont infligé une sévère défaite aux Mares du Botswana, s’imposant difficilement avec un score de 2-0 au stade Obed Itani Chilume de Francistown, ce qui leur confère une position avantageuse pour la qualification au deuxième et ultime tour des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) féminine 2026 au Maroc. À seulement quinze matchs, les Léopards ont accompli une véritable mission commando au Botswana.

Explorons à présent l’actualité féminine à l’échelle internationale,
AFRICA NEWS revient sur l’interruption brutale des financements américains destinés à la lutte contre le VIH/sida en Afrique, consécutive à la suspension de l’USAID. Ce quotidien informe que les conséquences sont désastreuses pour des millions de personnes. Depuis sa mise en place en 2003, ce programme a permis de sauver plus de 26 millions de vies. Le gel des financements a conduit à la fermeture d’ONG soutenues par l’USAID et à la suspension de services essentiels, tels que les traitements antirétroviraux, cruciaux pour la survie des malades. Bien que des dérogations aient été émises le 28 janvier, celles-ci ne sauraient compenser le vide laissé par l’arrêt du programme.

De son côté, EURONEWS souligne que l’ancien président de la Fédération royale espagnole de football (RFEF), Luis RUBIALES, a été condamné par le tribunal pénal central de l’Audience nationale pour agression sexuelle, suite à un baiser forcé adressé à la joueuse Jennifer HERMOSO lors de la cérémonie de remise des médailles de la Coupe du monde de football féminin à Sydney en 2023. La peine inclut une amende de 18 mois, avec un tarif journalier de 20 euros pour le délit d’agression sexuelle, comme l’indique le communiqué du tribunal. De plus, le juge José Manuel Fernández-Prieto a ordonné des mesures de protection pour la joueuse, interdisant à Rubiales de s’approcher à moins de 200 mètres de Jennifer HERMOSO ou d’établir tout contact avec elle pendant un an.
Pour conclure, RFI rapporte la libération de l’opposante Sihem BENSEDRINE. Ancienne présidente de l’Instance vérité et dignité, chargée de la justice transitionnelle en Tunisie, Sihem BENSEDRINE a été remise en liberté à la suite d’une décision de la cour d’appel de Tunis. Emprisonnée depuis le mois d’août dernier, elle était accusée de falsification du rapport final de son organisation et demeure soumise à une interdiction de voyage en attendant la tenue de son procès. « Je ne peux que m’en réjouir, personne ne désire se retrouver dans un tel gouffre », a-t-elle déclaré. Ancienne journaliste, reconnue pour son militantisme durant la dictature de Zine el Abidine Ben Ali, Sihem BENSEDRINE est devenue depuis l’année dernière l’une des figures des procès dits « politiques », qui concernent actuellement plus de 70 individus en Tunisie.
Nous vous remercions de votre attention.Prenez soin de vous !
Aggée CHUGA.