Dans la série des rétrospectives de l’année 2024 sur le plan féminin, POURELLE. INFO vous propose dans les lignes suivantes les grands événements dramatiques et violents qui ont constitué sa rubrique “Je dénonce” durant l’année 2024.
De ces faits il y’a le décès de la journaliste du Sud-Kivu Yvette BAHATI KINOZA, retrouvée morte dans des circonstances troubles le 5 janvier 2024 quelques jours après sa disparition. Cette dernière, âgée de 22 ans seulement, travaillait pour la Radio Télévision Communautaire de Minova (RTCM).
Le 4 février 2024 nous avons publié l’information sur un drame au Kasaï-Central. Un dragueur a coupé la main d’une femme après que celle-ci ait refusé ses avances amoureuses. Le drame s’est produit à Mikalayi, secteur de Musuasu, dans le territoire de Kazumba.
Autre drame en cette année 2024, c’est la mort de Khadija Alissa, l’ex épouse de l’ancien ministre Moussa MONDO. Ce dernier, membre du PPRD, parti politique de Joseph KABILA,avait tabassé à mort son épouse d’origine malgache et musulmane comme lui. Les faits se sont déroulés à Kinshasa à la mi avril 2024. Après procès,le tribunal de Grande Instance de Kinshasa Gombe a condamné Moussa MONDO à 20 ans de prison et une amende de 1 million de Francs congolais pour homicide volontaire.
En 2024, il y a eu également le meurtre de l’élève Rayan BADILA BOYO, poignardé à mort par son camarade de classe Ali, le mercredi 11 septembre 2024 à l’Ecole Madame de Sévigné dans la commune de LIMETE (Kinshasa). Les faits avaient suscité l’émoi dans l’opinion publique. C’est la moquerie subie par le jeune Ali de la part de ses camarades à cause de sa couleur de peau qui a provoqué cette réaction violente. L’enfant meurtrier s’est vengé en assénant des coups de couteau mortels sur deux de ses condisciples, l’un est mort Rayan, l’autre a été grièvement blessé.
Concernant le procès de cette affaire, le juge se dédit en reconnaissant que l’enfant accusé Ali Khalil Moshen avait 13 ans et non 14 ans au moment de fait et ses parents ont été condamnés à payer 30.000 USD et l’école 50.000 USD donc un total de 80.000 aux parties civiles.
Nous avons parlé également des attaques criminelles nocturnes et même durnes qui ont semé la terreur dans le quartier Maman Mobutu à Mont-Ngafula, à Kinshasa. Cela s’est déroulée également dans la ville de Matadi au Kongo-Central. Des malfrats armés ont fait irruption dans les domiciles des habitants de ces coins du pays. Bilan : des jeunes filles violées, tuées et plusieurs objets de valeur emportés.
Concluons cette rétrospective par cette information qui a bougé Kinshasa. La fin de la seconde moitié de l’année 2024 a été sordide dans la nuit du dimanche 1er au lundi 2 septembre 2024 lors d’une tentative d’évasion au Centre Pénitentiaire de Rééducation de Kinshasa ( ex prison centrale de Makala ).
Des dizaines de femmes détenues ont été violées par des prisonniers . Un fait qui a choqué aussi bien l’opinion nationale qu’internationale, mais aussi et surtout les associations de défense des droits de femmes. Un procès a été ouvert à la suite de ces actes crapuleux au CPRK et se poursuit. Les différentes parties attendent actuellement les rapports médicaux qui devraient déterminer exactement qui a été violée et qui ne l’a pas été parmi les plaignantes.
Dorcas SAFI