Près de 250 femmes, parmi lesquelles des candidates malheureuses aux dernières élections en RDC, des femmes politiques, des activistes des mouvements citoyens et des membres des organisations de la société civile dont l’âge varie entre 20 et 45 ans sont à Goma, dans la Province du Nord-Kivu, où pendant trois jours, soit du mercredi 25 au Vendredi 27 Mai 2022, elles vont réfléchir sur invitation du Congrès International Congolais, C.I.C en sigle, sur le thème « Leadership féminin, participation politique et Autonomisation financière de la jeune femme dans la sous-région des Grands Lacs ».
Dans son mot d’ouverture, en l’absence du gouverneur de province et de la Ministre Provincial du Genre Famille, et Enfants empêchés, la Cheffe de Division provinciale du Genre Famille, et Enfants du Nord-Kivu, Thérèse Sebangezi Kanze a, en plus du souhait de bienvenu dans la ville touristique de Goma aux femmes venues de toutes les provinces et des pays voisins, « souhaité aussi que cet échange puisse aboutir aux résultats tels que l’augmentation du taux de représentativité de la femme afin d’atteindre 50% à tous les niveaux ».
En sa qualité de Présidente Nationale du Congrès International Congolais ( C.I.C.), Tatiana Nguya, a remercié tous les partenaires qui ont contribué à la tenue effective de ce 6e Congrès. Elle a envoyé notamment ses vives remerciements à la Marraine de cette rencontre , la Ministre d’Etat, Ministre de la Justice et Garde des sceaux, Rose MUTOMBO.

La présidente Nationale a fait savoir ce Congrès se tient, pour la 6e fois, depuis 2017 et a étalé les différentes sections qui composent le C.I.C : « Nous avons la Section genre, famille et enfant , la section Entrepreneuriat et développement communautaire, la section des droits de l’homme et la section Environnement et tourisme », a-t-elle dit.
Tatiana Nguya a renseigné que ce 6e Congrès a notamment comme but de « stimuler la femme à exercer son leadership politique et d’entrepreneure ».
L’objectif principal, a précisé la Présidente Tatiana Nguya est de , « donner à la femme l’opportunité de développer ses capacités et compétences afin de tout mettre en œuvre pour accéder aux instances des décisions du pays afin de participer à son développement. Aussi outiller la femme, pour son autonomisation à travers la création de l’emploi, voie idéale pour devenir une entrepreneure ».

Pendant trois jours, des thèmes importants, des échanges, des visites, des projections, des séances de coaching, sont programmés pour donner à la femme les stratégies nécessaires lui permettant d’accéder à des postes de prise des décisions. Le souci majeur de ces différentes femmes est que le gouvernement de la RDC puisse s’inscrire dans le schéma de l’article 14 de la Constitution du pays qui parle notamment de « l’élimination de toutes formes de discrimination à l’égard de la femme et assurer la protection, la promotion des droits de la gent féminine ».

Jean Pierre Katenda