Réchauffement climatique planétaire : ‹‹Le pire est à venir››, selon les experts du GIEC

Environmental concepts, Live and dead big tree.

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Un projet de rapport du GIEC ( Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat ) dont des extraits ont fuité, dresse un “tableau apocalyptique” de l’avenir de notre planète. Ces extraits chocs d’un texte brut sans le filtre du consensus international, prédisent un avenir sombre à notre planète et surtout aux êtres qui la peuplent.

Dans ce document publié en partie par l’Agence France Presse (AFP) ce mercredi 23 juin, alors qu’il était censé paraître l’an prochain, il y est décrit, selon l’AFP, une ‹‹humanité à l’aube de retombés cataclysmiques ››, en proie aux pénuries d’eau, aux exodes et à la malnutrition dans un monde où les espèces s’éteignent massivement.

‹‹Le pire est à venir avec des implications sur la vie de nos enfants et de nos petits-enfants bien plus que sur la nôtre ››, martèle le GIEC.
Et d’ajouter : ‹‹Si la vie sur Terre peut se remettre d’un changement climatique majeur en évoluant vers de nouvelles espèces et en créant de nouveaux écosystèmes, l’humanité ne le peut pas.››

Les experts du GIEC admettent dans ce brouillon que même les objectifs fixés par l’accord de Paris en 2015 ( qui déterminent les engagements internationaux en matière de transition énergétique ) sont insuffisants. L’accord prévoyait en effet de tout faire pour limiter le réchauffement de la planète à +2°c en moyenne par rapport à l’ère préindustrielle ( un objectif dont on est encore très loin ), et de tendre si possible vers 1,5 °c. Or selon ce nouveau texte, dépasser le seuil de +1,5°c aura déjà des ‹‹ impacts irréversibles pour les systèmes humains et écologique ›› : dans les villes, par exemple, 350 millions d’habitants supplémentaires seront exposées aux pénuries d’eau.

À +2°c, jusqu’à 80 millions de personnes de plus pourraient être menacées de famine d’ici à 2050, en raison du manque d’eau, de la multiplication des événements météos extrêmes qui vont augmenter la fréquence des mauvaises récoltes ou encore de la pression sur les terres cultivées liées à la demande croissante en bio carburants. Des centaines de millions d’habitants de villes côtières seront menacés par des vagues-submersion toujours plus fréquentes à cause de la hausse du niveau des mers. Et, à terme, 420 millions de personnes de plus feront face à des “canicules extrêmes”.

Au vu de ce, une prise de conscience de tous, femmes comme hommes est plus qu’urgente et vitale, si nous voulons sauver notre “maison commune” qu’est la Terre. Chaque être humain sur la planète, toutes races confondues devrait jouer sa participation, mais dans tout ça le grand travail revient aux Etats, aux ONGs et aux grandes institutions capables de prendre les décisions qu’il faut pour stopper cette marche vers l’Apocalypse en obligeant les entreprises pollueuses de continuer à émettre des gaz à effet de serre mais aussi en poussant les citoyens lambda à changer de comportement.

Dave Ngonde

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