Pour avoir de quoi manger, plusieurs déplacées de guerre au Nord-Kivu, se livrent à la prostitution dans la ville de Beni 

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À Beni dans la province du Nord-Kivu, radio okapi rapporte que plusieurs jeunes filles et femmes âgées déplacées de guerre se livrent à la prostitution pour subvenir à leurs besoins vitaux. Lorsqu’il est 20 heures, elles sont nombreuses à accoster sur la chaussée de la ville, non loin du Rond-Point Nyamwisi. 

Quelques-unes d’entre elles qui pratiquent ce métier du sexe ont avancé la raison selon laquelle c’est pour la survie de leurs familles qu’elles se sentent obligés de le faire avec tous les risques encourus.

Les reporters de radio Okapi étant sur place ont rencontré certaines femmes vulnérables qui pratiquent ce métier du sexe. Elles expliquent leur vécu:

« Nous rencontrons des inconnus. Lorsqu’un homme t’aborde la nuit, tu ne sais pas s’il est ADF ou s’il est criminel. Il peut te ravir le téléphone ou refuser de te payer après l’acte sexuel. Il peut également t’agresser. Ce sont des risques que nous courons, mais on ne peut se plaindre nulle part, parce que nous n’avons aucune considération dans la société ! », a déclaré l’une d’elles.

Moseka une jeune femme qui s’est confiée à nos confrères, lancée dans la prostitution depuis 2017, raconte qu’elle a l’habitude de le faire dans un bar et un hôtel de fortune situé au rond-point Nyamwisi.

« Ce métier constitue mon gagne-pain, et cela me permet entre autres de scolariser mon enfant et de subvenir aux besoins de ma famille. Cependant, c’est un métier à risques», reconnaît-elle.

Il faut signaler que ce travail du sexe est taxé à 5000fc la passe soit l’équivalent de 1,7 dollar américain.

Christelle LABU

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