Les meurtres consécutifs des époux par leurs épouses à Kananga dans le Kasaï-Central sont devenus fréquents. En effet, pour des raisons assez bénignes , des femmes épouses ont ôté la vie à leurs conjoints. Pour le dernier cas en date, une femme a donné la mort à son mari par un coup de houe dans le territoire de Kazumba, secteur de Mutefu.
Ces drames ont choqué la présidente de l’ONG “Femmes main dans la main pour le développement intégral”, FMMDI en sigle. Nathalie KAMBALA, affirme que ceci est la goutte d’eau qui a fait déborder le vase, et c’est dans cet optique qu’elle souhaite mettre en place des mécanismes qui concernent toute la population de la ville de Kananga, ce pour faire face à ces drames.
Premièrement l’ONG de Nathalie KAMBALA organisera dans un bref délai, une formation à l’intention des forces de l’ordre et autres acteurs des droits de l’homme. Cette démarche a pour objectif principal de rappeler aux forces de l’ordre de mieux prendre en charge les victimes des violences conjugales de tout genre, et traiter en toute urgence leurs dossiers à la justice. Ils seront également exhortés à punir sévèrement les auteurs de ces infractions.
Pour les acteurs des droits des l’homme, ils renforceront leurs capacités en « méthodes du secourisme » pouvant les aider à intervenir sur la personne en difficulté.
En deuxième position, le FMMDI pense également mener des séances de sensibilisation dans les églises, marchés et différentes communautés, à l’issue desquelles, des numéros verts, des sifflets et autres effets d’alerte rapide seront distribués. Ces effets permettront aux enfants qui vivent avec les parents, aux voisins et aux personnes qui se sentent en danger dans leurs couples de faire un maximum des bruits afin d’alerter l’entourage pour des interventions.
Soulignons que Nathalie KAMBALA appelle les femmes à choisir d’avertir les autorités compétentes en cas de problème au lieu de choisir l’option la plus critique d’ôter la vie à leurs compagnons.
Germaine BAKAMBANA