Accueil #JeDénonce « Mutilation Génitale Féminine : Un Fléau à Éradiquer pour la Santé et le Bien-Être des Femmes »

« Mutilation Génitale Féminine : Un Fléau à Éradiquer pour la Santé et le Bien-Être des Femmes »

La mutilation génitale féminine est une pratique à éradiquer, car elle cause des infections graves et des douleurs intenses, alerte le docteur Victorine NGWALO, médecin directeur de l’hôpital MABANGA et présidente de SADC-WISETO/CHAPITRE RDC, à l’occasion de la Journée internationale de la tolérance zéro à l’égard des mutilations génitales féminines célébrée ce 6 février 2025.

La mutilation génitale féminine désigne l’excision ou l’ablation partielle ou totale des organes génitaux externes de la femme. Cette pratique n’a pas de justification médicale ; elle est plutôt ancrée dans des traditions néfastes et difficiles à combattre.

Selon elle, d’ici à 2030, plus de 235 millions de jeunes filles et de femmes pourraient en être victimes. « Actuellement, on compte 230 millions de filles et de femmes qui ont subi cette mutilation génitale dans 31 pays, dont 22 font partie des pays les moins développés au monde. Des projections estiment qu’à l’horizon 2030, au moins 235 millions de filles et de femmes subiront cette mutilation si nous ne prenons pas des mesures préventives », a-t-elle expliqué.

Elle a également ajouté : « Rappelons que le clitoris est reconnu comme le siège de l’orgasme féminin et qu’il procure du plaisir aux femmes. La mutilation vise donc l’ablation du clitoris dans le but de supprimer ce plaisir et de diminuer l’orgasme chez la femme. »

Concernant les conséquences de cette pratique dangereuse, le docteur Victorine NGWALO a cité plusieurs effets pouvant mener à la mort. « Bien que cette pratique soit traditionnelle, elle a des conséquences graves sur la santé de la femme. Parmi celles-ci, on trouve des conséquences immédiates telles que des hémorragies abondantes, qui figurent parmi les causes de décès liées aux complications des mutilations. La femme peut également souffrir d’infections, voire contracter le tétanos, ainsi que ressentir des douleurs pendant les rapports sexuels. D’autres effets incluent des douleurs urinaires et même l’infertilité. Tout cela perturbe la femme et peut entraîner, à terme, des troubles psychologiques », a-t-elle conclu.

Elle a donc souligné que la mutilation génitale féminine n’est pas à encourager et que des stratégies doivent être mises en place pour mettre un terme à cette pratique traditionnelle qui a un impact très négatif sur le corps et la vie des femmes.

Germaine BAKAMBANA

Partager via:
Facebook
WhatsApp
Twitter
LinkedIn
Email

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Solverwp- WordPress Theme and Plugin