.jpg)
La République Démocratique du Congo est un État d’Afrique Centrale qui veut reconstruire son économie.
Assainir le climat des affaires en RDC afin d’améliorer la production nationale, fait partie des priorités des autorités congolaises actuelles. Ceci a été démontrée par la levée de la taxe sur tous les produits ayant trait à l’agroalimentaire, une décision du gouvernement congolais qui a été appliquée par le biais du Vice Premier Ministre et Ministre de l’économie, Vital KAMERHE.
Cependant, malgré cette volonté, la concurrence entre les différentes entreprises locales dans le domaine agroalimentaire se mesure sur la quantité du produit et non pas sur la qualité. Une chose qui affecte négativement les bonnes affaires pour les jeunes entrepreneurs lorsqu’il faut lancer leurs produits afin d’être consommés au niveau national et international.
Edwina LOKASO , numéro 1 de l’entreprise Wina_bio, spécialisée dans la valorisation des chenilles provenant de la province de l’Équateur ( Nord de la RDC ) et de la farine de manioc depuis plus de 5 ans à Kinshasa, regrette cette pratique :
« C’est une triste réalité de constater à ce jour que beaucoup d’entreprises locales misent sur la quantité que sur la qualité des produits consommés par les Congolais. C’est grave ! lorsqu’on agit de la sorte, comment peut-on prêter attention au respect des normes d’hygiènes pour la conservation des produits ? Et ce sont de telles inattentions qui ternissent l’image de toutes les autres entreprises congolaises », a-t-elle dit.
La patronne de Wina_Bio exhorte ainsi les entrepreneurs congolais à beaucoup miser sur la qualité des produits fabriqués par leurs entreprises comme c’est le cas dans d’autres pays et non sur la quantité d’autant plus que, ces produits doivent contribuer à la bonne santé et au bien-être des Congolais. Ils ne doivent pas leur donner des maladies.
‹‹ L’acceptation de cette nouvelle idéologie auprès des responsables des différentes entreprises agro-alimentaires, faciliterait les emplois au niveau local, améliorerait l’économie congolaise en terme de crédibilité sur le plan national et international mais également va redorer l’appréciation du franc congolais sur le marché financier ››, a conclu Edwina LOKASO.
Aggée Chuga
