Edwina LOKASO, directrice générale de l’entreprise Wina bio a échangé avec la rédaction de POURELLE.INFO sur les inconvénients de l’entrepreneuriat informel, en vogue en République Démocratique du Congo ces dernières décennies.
La première des femmes de Wina bio, Edwina LOKASO s’est appesantie sur les risques que court un entrepreneur ou une entreprise d’exercer des transactions économiques nationales et internationales d’une manière informelle.
D’après la Dg de l’entreprise Wina bio, spécialisée dans la transformation et la valorisation des produits congolais, dont les chenilles et la farine de manioc, “travailler sans être connu officiellement par l’État comme entrepreneur ou entreprise pâtit. Les conséquences sont alors néfastes lorsqu’il est question de bénéficier des financements nationaux et internationaux , mais également lorsqu’il faut adhérer à des formations des organismes sérieux ”, dit-elle.
«Pour tirer avantage d’un financement, il faudrait être dans le formel. Parce que dans le processus de liquidation, il faudra présenter des documents attestant que vous êtes reconnus légalement par l’Etat. Dans le cas contraire, ça ne passe pas. Néanmoins, si c’est pour contourner la paie des impôts et autres taxes qui est également une mauvaise manière de faire les choses, vous risquez gros», rajoute Edwina LOKASO.
Cette dernière appelle toutes les entrepreneures à aller se faire enregistrer au guichet unique pour s’éviter des problèmes et se créer des opportunités .
Aggée Chuga