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La contraception renforce les droits des populations à choisir le nombre d’enfants qu’elles souhaitent avoir et à déterminer l’espacement des naissances.
Et pour connaître ces différentes méthodes, leurs avantages et inconvénients, le desk santé de Pourelle.info a rencontré le docteur NKoyi Mbilo Serge, spécialiste en médecine de famille et soins de santé, et médecin directeur de la clinique PAX à Kinshasa.
Ce dernier a fait savoir qu’il existe 2 sortes de méthodes de contraception: les méthodes naturelles et chimiques.
Les méthodes naturelles de contraception consistent à veiller à la période de fécondation, selon le cycle de la femme. Parmi ces méthodes il y a entre autres le calendrier, l’aspect de la glaire cervicale, le prélèvement de la température vaginale, l’allaitement exclusive, le chapelet et l’abstinence.
Pour les méthodes chimiques, on recourt aux produits et substances, en-dehors de ce qui est naturel. Il s’agit des implants, des stérilets, des pilules, des préservatifs et des contraceptifs injectables. La plupart contient des hormones.
Cependant, les méthodes de contraception chimiques présentent des inconvénients tels que les troubles des cycles menstruels, la ménorrhée, les saignements abondants, l’obésité, la stérilité et tant d’autres.
« il ya certaines femmes qui connaissent des difficultés avec les implants, c’est-à-dire les dispositifs Intra-utérine ou les stérilets peuvent s’incruster dans le muscle utérin et le retrait de ces dispositifs poserait problème et pourrait conduire à d’autres interventions chirurgicales », a expliqué le Docteur Nkoyi Mbilo Serge.
Mais pour lui, toutes les méthodes de contraception sont efficaces, mais cela dépend d’une femme à une autre. Et le choix des certaines méthodes de contraception sont conditionnés par un acte juridique, notamment l’extraction de la matrice.
Etant Docteur en médecine chirurgicale et accouchement, le Dr. NKoyi Mbilo Serge conseille à toute femme en âge de procréer de trouver conseil auprès d’un professionnel médical avant d’adopter une méthode de contraception de son choix qui pourra être réversible :
« Je conseille et demande aux femmes qui sont en âge de procréer d’adhérer au processus de planning familial. C’est pour permettre qu’elles fassent des naissances programmées, voulues et souhaitées. Nous ne sommes plus à l’époque de beaucoup des naissances non contrôlées. Actuellement les gens ont entre 3 à 4 enfants, cela leur permet de les élever comme il se doit, les scolariser, prendre soin de leur santé. Avec le peu de moyens qu’ils ont ils arrivent à s’organiser et en plus, le planning familial évitera à ce que la société congolaise ait beaucoup d’enfants dans la rue », a-t-il conseillé.
Contrairement à ce que pensent certaines personnes, les méthodes de contraception ne protègent pas nécessairement des maladies sexuellement transmissibles, a précisé le Docteur NKoyi Mbilo Serge.
Hornella Ngonga
