Tenue de l’atelier sur la planification des mécanismes non juridictionnels dans la résolution des conflits électoraux, à Kinshasa, pendant deux jours, soit du 11 au 12 Août 2022. Au total 42 participants sont outillés, venant de différentes Institutions, à savoir, la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), la Commission d’intégration et de Médiation Électorale (CIME) et de l’institut Électoral pour une Démocratie durable en Afrique (EISA).
Présent à l’ouverture de cet atelier, le Président de la CENI, Denis Kadima a affirmé que, « La compétition électorale tend à déboucher sur des tensions et de violences parfois très graves, surtout dans les sociétés caractérisées par l’intolérance et la polarisation politiques. C’est à cause de cette situation, que le législateur a introduit dans la loi le recours aux mécanismes non-juridictionnels ».
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Denis Kadima, président de la Centrale Électorale, de renchérir en ces termes : « Les Cours et Tribunaux ne sont pas dans tous les coins du pays. C’est pourquoi, c’est avantageux de recourir à la médiation non juridictionnelle. Et une bonne médiation débouche sur une solution mutuellement avantageuse pour les parties ».
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A son tour, le Rapporteur Adjoint de la CENI, Paul Muhindo a donné l’objectif de cet atelier, celui de la promotion des élections apaisées en RDC. De manière spécifique, l’atelier vise à scruter l’environnement socio-politique en vue de déceler les éléments susceptibles de générer les conflits, ainsi qu’à définir les approches susceptibles de prévenir ou de minimiser les conflits.
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Quant au Directeur Pays de l’EISA, Raphaël Ouattara, il a rappelé le soutien de son institution, en considérant cette approche très salvatrice, pour la transparence et la sérénité de ce processus électoral.
Jean Pierre Katenda