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Marie-Josée IFOKU défend depuis quelques jours la thèse d’une transition inclusive avec la participation du peuple congolais. Dans son schéma, elle suggère le report des élections prévues en décembre 2023 en République Démocratique du Congo. Pour elle, les conditions ne sont pas réunies pour une bonne tenue des élections en RDC.
L’ancienne candidate à la présidentielle de 2018 se montre pessimiste quant à l’organisation de ces scrutins par la Commission Électorale Nationale Indépendante.
La présidente du parti politique Alliance des élites pour un nouveau Congo (AENC) estime que les conditions ne sont pas réunies pour organiser les prochains scrutins à tous les niveaux suite à la situation socio-sécuritaire du pays.
À haute voix, Marie Josée IFOKU invite cette fois-ci le peuple congolais à prendre son destin en main pour participer aux pourparlers avec les acteurs politiques du pouvoir comme ceux de l’opposition afin de régler le problème de l’insécurité qui sévit dans l’Est de la RDC.
Sa position rencontre les contraintes évoquées par le président de la Ceni lors de la Convocation de l’électorat nationale. Denis KADIMA a rappelé que lors de la publication de sa feuille de route en février 2022 et de son calendrier en novembre de la même année, la CENI avait mentionné publiquement des risques qui pourraient empêcher l’organisation des élections générales en décembre 2023.
Selon lui, certains de ces risques ont pu être résorbés.
Il s’agit entre autres du cadre légal qui affiche désormais complet avec la promulgation récente de la loi sur la répartition des sièges.
Cependant, les risques sécuritaires et financiers persistent.
Notons que, malgré les contraintes observées par la CENI, cette dernière tient jusqu’ici à l’organisation des élections dans le délai constitutionnel et dans le respect de son calendrier, c’est-à-dire le 20 décembre 2023.
La proposition de Marie Josée IFOKU sera-t-elle entendue ? L’avenir nous en dira plus.
Christian Mukaya
