« Tais toi ou tu seras la prochaine » des telles menaces auxquelles est habituée la journaliste d’investigation Phillipiene, Maria Ressa qui se voit aujourd’hui être récompensée par le jury de l’UNESCO.
Il s’agit d’un cas isolé certes, mais c’est partout dans le monde que la menace contre la liberté de la presse est réelle et évidente, d’où ce prix pour encourager les chevaliers de la plume qui s’inscrivent dans cette voie, celle de faire éclater la vérité au prix de leurs vies quelques fois.
Interviewée par les confrères de la RFI, Maria à exprimé ses sentiments de réconfort quant à cette reconnaissance.
Elle a renchérit en disant que « Le plus grand problème aujourd’hui, c’est que des faits irréfutables sont mis en cause. C’est un phénomène nouveau. Les journalistes ont perdu leur pouvoir de filtrer et de vérifier les informations s’appuyant sur les NTIC qui ont kidnappé cette responsabilité. Si vous n’avez plus des faits, vous n’avez plus la vérité« . Ainsi, elle exhorte la presse mondiale à se méfier du confort que les NTIC offre et à faire des vraies investigations pour déceler la vérité, seule astuce qui rend crédible le travail.
Rappelons que c’était à l’occasion de la journée mondiale de la liberté de la presse célébré ce 3 mai que Maria Ressa a été récompensés par l’UNESCO.
Kevin-César Akalefa