Accueil Société L’impact de l’implication de la société civile congolaise dans le processus AGOA évalué à Kinshasa lors d’un atelier stratégique des experts

L’impact de l’implication de la société civile congolaise dans le processus AGOA évalué à Kinshasa lors d’un atelier stratégique des experts

Plusieurs acteurs de la société civile en République Démocratique du Congo, des experts AGOA, en majorité des femmes, se sont réunis le mardi 17 septembre 2024 dans une salle du bâtiment vert de la territoriale dans la commune de Lingwala à Kinshasa pour ‹‹ évaluer l’impact de l’implication de la société civile congolaise dans le processus AGOA ››. C’était lors d’un atelier stratégique organisé par Patricia MAISHA ISHINGWA, femme entrepreneure et aussi membre du Consortium du Réseau des Femmes Congolaises, COREFEC en sigle.

4 principaux intervenants ont échangé avec l’assistance. Il y avait notamment Monseigneur MILENGE MWENELWATA, président du chapitre AGOA-OSC RDC qui a parlé sur le fonctionnement et l’évolution du chapitre AGOA-OSC RDC. Il y a eu aussi Monseigneur et professeur Pax André Marie KITO MASIMANGO, président exécutif national de la Fondation Congolaise pour la Promotion des Droits humains et la Paix (FOCDP). Celui-ci a évoqué l’implication des droits humains, la gouvernance et les investissements dans ce processus AGOA. Il a fait savoir à l’assistance les conditions pour avoir accès à l’AGOA (African Growthand Opportunity Act. En français : Loi sur la croissance et les opportunités économiques en Afrique ).

Selon ses propos les Américains imposent leurs lois aux partenaires pour bénéficier des avantages de AGOA. Parmi ces conditions il y a notamment la bonne gouvernance et le respect des droits humains.

Patricia MAISHA ISHINGWA a exposé sur la stratégie nationale de AGOA et les mécanismes de mise en œuvre. Elle a indiqué que les revenus financiers depuis l’entrée de l’Afrique subsaharienne dans l’AGOA sont estimés à plusieurs milliards de dollars. « L’AGOA a aboli les barrières douanières de vente des produits africains et notamment congolais, ce qui est aujourd’hui un atout pour les entrepreneurs congolais », a-t-elle également fait savoir.

Il y a eu également la présence très remarquée de Jean Claude MASANGU MULONGO qui a parlé de la politique internationale des investissements et l’émergence économique des pays en développement : cas de la RDC. 

L’ancien gouverneur de la Banque Centrale du Congo a d’abord fait l’historique de la vie économique de la RDC depuis l’indépendance en 1960 jusqu’à aujourd’hui. Il a montré la dégringolade du tissu économique de l’ex Zaïre avec notamment certaines mauvaises réformes faites par le Président Mobutu à l’époque et qui ont des conséquences négatives jusqu’à aujourd’hui. Sans être défaitiste, il a toutefois fait savoir que la situation n’est pas catastrophique, la RDC peut remonter la pente mais à condition notamment que des réformes courageuses soient entreprises en investissant notamment dans le capital humain, la normalisation et les infrastructures. Pour lui, le Grand Congo a tout pour se développer. ‹‹ Le choix des hommes est important, il faut des bonnes personnes avec une éthique ››, a-t-il martelé.

À la fin de l’activité les panélistes ont fait savoir qu’ils iront voir dans les prochains jours la cheffe du gouvernement central Judith SUMINWA TULUKA pour lui proposer d’être la présidente de ce groupe d’experts AGOA et le secrétariat général reviendra au ministère du commerce.

Dave NGONDE

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