Liberté de la presse au Congo : Pour la journaliste Elysée ODIA «la RDC avance d’un pas et recule de 5 autres pas dans ce secteur»

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La journée du 3 mai est celle durant laquelle les professionnels des médias célèbrent la liberté de la presse à travers le monde. En République Démocratique du Congo, selon les professionnels de ce domaine, cette liberté n’est souvent pas respectée, l’exercice de ce métier requiert beaucoup de sacrifice surtout pour la femme journaliste.

Votre média a échangé avec la journaliste indépendante Elysée ODIA, qui a dressé un tableau peu reluisant de ce métier dans le Grand Congo.

Selon elle, la liberté de la presse en RDC lorsqu’elle avance d’un pas, celle-ci recule ensuite de cinq autres pas.

Elysée ODIA regrette ce fait dans la mesure où, au moment de la prise du pouvoir par le président Félix TSHISEKEDI TSHILOMBO, lui et son équipe avaient soulevé ce problème de l’absence de la liberté de la presse en République Démocratique du Congo et ont vu comment dans le passé les journalistes étaient victimes de beaucoup d’abus dans l’exercice de leur métier, mais le bilan dudit régime en matière de la liberté de la presse reste négatif.

Pour Elysée ODIA les attentes des journalistes en RDC par rapport au pouvoir du président Félix TSHISEKEDI TSHILOMBO ne sont pas satisfaisantes car chaque jour le journaliste congolais est victime d’abus et beaucoup plus la femme journaliste.

Elysée ODIA expliqu’elle-même a subit pratiquement chaque jour des abus et injustices dans l’exercice de son métier aussi certaines restrictions : « Pour  certaines personnes être journaliste femme renvoie au silence car cette dernière n’a ni le besoin, ni le droit de s’exprimer moins encore d’émettre un avis sur un sujet donné », a dit Elysée ODIA.

La promotrice du média en ligne YABISO NEWS fait savoir qu’être victime de menaces beaucoup plus sur les réseaux sociaux et ces genres d’attaques commencent toujours d’une manière verbale après ce sont des agressions au niveau de sa personne physique et ce sont des attitudes à condamner car la femme journaliste ne fait que son travail et en tant que femme elle n’est pas un ‹‹sous-journaliste ››.

Cette professionnelle de la presse demande aux femmes journalistes à l’occasion de cette journée de la liberté de la presse de ne pas céder à la peur, aux intimidations car c’est ce que recherche ces personnes malveillantes qui attaquent ou intimident les journalistes.

Elysée ODIA a, par ailleurs, loué le travail abattu par l’ONG Journaliste en Danger (JED) pour la cause de la liberté de la presse bien que le constat reste tout de même amer.

Elysée ODIA demande aux jeunes filles journalistes et futurs journalistes de ne pas baisser les bras et surtout de ne pas avoir peur mais plutôt de travailler dans le respect de l’éthique et de la déontologie du métier sans être partisan de qui que ce soit.

Christelle LABU

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