Salutations à l’équipe, voici notre revue de presse de ce mercredi 26 février 2025.

Commençons par POURELLE INFO, qui signale le jugement rendu dans le procès relatif à l’homicide du jeune activiste Rossy MUKENDI TSHIMANGA devant la haute cour militaire de Kinshasa. Ce quotidien rapporte que la commissaire supérieure Carine LOKESO et le brigadier en chef Gérard TOKIS KUMBO ont été condamnés à une peine de 15 ans d’emprisonnement pour le meurtre de l’activiste, par la Haute cour militaire, siégeant en appel à Kinshasa, en République Démocratique du Congo. La Haute cour militaire les a par contre déclarés non coupables de la violation des consignes et les a acquittés de cette accusation. Les condamnés ont été contraints par cette haute juridiction à débourser chacun 300 000 francs congolais pour les frais de procédure.

Un autre événement notable, après douze rencontres sans prime, les Léopards dames de la RDC menacent de boycotter le match retour des éliminatoires de la CAN 2026 contre le Botswana, qui se déroulera ce mercredi 26 février 2025, comme le rapporte 7SUR7. Dans une vidéo devenue virale sur Internet, les Léopards expriment leur indignation face à la négligence des autorités sportives de la RDC : « Nous sommes négligées. Aucune autorité ne se soucie de nous, mais tout le monde attend de nous des victoires. Nous nous investissons en nous déplaçant pour représenter notre pays, cependant, aucune prime ne nous est octroyée, alors que cela nous revient de droit. Pourquoi les hommes bénéficient-ils de privilèges et nous sommes toujours confrontées à des promesses ? Défendons-nous pas ce pays, au même titre que nos homologues masculins ? », rapporte ce média.

Par ailleurs, ACTUALITÉS.CD relève les propos des Kinois concernant le rôle de la femme dans la stabilité de la RDC en période de conflit engendré par les rebelles M23/AFC dans l’est du pays. Ce quotidien met en lumière que l’implication des femmes dans les sphères politiques congolaises, qu’elles soient dans les institutions publiques ou dans la vie quotidienne, demeure une question essentielle pour le développement de la RDC, surtout en cette période de crise. Les femmes ne doivent pas se contenter d’être spectatrices, mais doivent s’affirmer en tant qu’actrices du processus de paix et de réconciliation nationale.
Examinons à présent les questions contemporaines relatives à la condition féminine sur le plan international,

France 24 s’interroge sur l’affaire JOEL LESCOUARNEC : Comment cet ancien chirurgien a-t-il pu faire preuve d’abus envers ses jeunes patients tout au long de sa carrière, sans jamais être révélé coupable ? Comment, malgré une condamnation pour détention d’images pédopornographiques en 2005, a-t-il pu exercer jusqu’en 2017 ? Jugé pour 300 faits d’agressions sexuelles et de viols sur des patients mineurs, Joël LESCOUARNEC a réussi à naviguer de centre hospitalier en centre hospitalier tout au long de sa carrière, sans jamais être inquiété, malgré sa condamnation pour détention d’images pédopornographiques en 2005 et plusieurs alertes. Une impunité qui, selon les victimes, illustre l’omerta au sein du monde médical.

De son côté, LE MONDE souligne le gel de l’aide humanitaire américaine, considérée comme une régression sans précédent pour les femmes et les minorités sexuelles en Afrique. En 2023, les États-Unis représentaient 43 % des financements mondiaux alloués aux soins reproductifs. Les effets du gel ordonné par l’administration TRUMP commencent à avoir des conséquences dramatiques. En trois semaines, 2,7 millions de femmes ont été privées de moyens de contraception dans le monde, dont 2 millions en Afrique, selon Elizabeth SULLY, chercheuse principale à l’Institut GUTTMACHER, spécialisé dans la santé reproductive. À la fin des quatre-vingt-dix jours de gel, on estime que 8 000 femmes et filles dans le monde mourront de complications liées à la grossesse et à l’accouchement, dont 7 200 en Afrique.

Terminons cette édition par AFRICA NEWS, qui relate l’histoire inspirante d’Abigail KWARTEKAA QUARTEY, la boxeuse ghanéenne : « Lors de mes débuts en boxe, je vendais du riz avec ma tante et je jouais au football avec les garçons de mon quartier. Ma famille, en particulier mes tantes et mes frères et sœurs, n’ont pas accordé leur approbation à mon choix de carrière. Elles suppliaient même mon entraîneur de ne pas me laisser poursuivre cette voie… ». Aujourd’hui, Abigail KWARTEKAA QUARTEY est la boxeuse ghanéenne qui a propulsé le Ghana sur la scène mondiale de la boxe féminine en remportant le championnat du monde face à la Britannique SANGEETA BIRDIE.
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Aggée CHUGA.