Bon début de semaine à vous l’équipe et bienvenue à cette édition de revue de presse du lundi 10 mars 2025.

À l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, OKAPI NEWS souligne ce matin que la Première Ministre de la République Démocratique du Congo, Judith SUMINWA, a exprimé son inquiétude quant à la situation des femmes congolaises victimes de conflits dans l’Est de la RDC. C’était lors de son discours prononcé à cette occasion, le samedi 8 mars, au cours d’un culte œcuménique organisé au Palais du peuple par le ministère du Genre, de la Famille et de l’Enfant : « La date du 8 mars revêt une portée particulière, car cette célébration est synonyme de défis considérables.

Les femmes et les filles portent souvent le fardeau des conflits, subissant diverses formes de violence et des pertes incommensurables. Les femmes et les jeunes filles sont victimes de violences sexuelles, utilisées comme arme de guerre », a rappelé la cheffe du Gouvernement.
Toujours en lien avec le 8 mars, 7SUR7 souligne que la situation éducative des filles en RDC demeure alarmante. Selon l’Enquête Démographique et de Santé III (EDS-RDC III, 2023-2024), seulement 59 % des femmes âgées de 15 à 49 ans sont alphabétisées, contre 86 % des hommes, mettant en évidence une disparité de genre marquée dans l’accès à l’éducation.

Cette enquête, présentée par la ministre de l’Éducation nationale, Raïssa MALU, révèle également un écart significatif dans les taux de fréquentation scolaire spécifiquement pour les filles, avec 81 % au niveau primaire contre seulement 55 % au niveau secondaire, illustrant ainsi un décrochage alarmant entre ces deux niveaux d’enseignement : « Pour nous, en République Démocratique du Congo, cette date représente une occasion de rappeler que l’éducation des filles dépasse le cadre de la justice sociale. Il s’agit d’un enjeu crucial pour le développement, la stabilité et la prospérité. Transformons le 8 mars 2025 en un tournant décisif pour l’éducation des filles en RDC. Nous sommes l’Éducation Nationale. Nous préparons l’avenir de nos enfants. Nous forgeons la Nation », a déclaré la ministre Raissa MALU.

Un autre fait marquant de la journée, MBOTE.CD rapporte que Patrick NKANGA et son épouse Francine MUYUMBA sont convoqués par la justice militaire de la RDC. Ils sont soupçonnés par les services de renseignement militaire d’entretenir des « liens directs » avec les rebelles du M23, dans un contexte de crise sécuritaire persistante à l’est du pays. Pour les observateurs, cette initiative du régime TSHISEKEDI à l’encontre du couple NKANGA-MUYUMBA et d’autres membres du PPRD témoigne d’une volonté de marginaliser l’opposition, accusée de collusion avec la rébellion, dans un effort de consolidation de son pouvoir.
Analysons à présent l’actualité internationale.

Commençons par LE MONDE, qui indique que dans l’affaire EVAËLLE, le procès de son enseignante, accusée de harcèlement moral, s’ouvre à Pontoise. Cette affaire, qui a profondément ébranlé l’éducation nationale, va enfin être jugée : le procès de Pascale B., professeure de français, s’ouvre ce lundi 10 mars au tribunal judiciaire de Pontoise pour «harcèlement moral sur mineur de moins de 15 ans » au préjudice de trois adolescents, dont la jeune EVAËLLE, 11 ans. Cette dernière s’est suicidée par pendaison le 21 juin 2019, au domicile familial, quelques mois après avoir quitté le collège Isabelle-Autissier d’Herblay (Val-d’Oise), où Pascale B. enseignait.

Concluons avec Le PARISIEN, qui indique que le nombre de victimes de violences sexuelles dans les transports a grimpé de 86 % en près de dix ans. Les femmes de moins de 30 ans sont principalement ciblées, surtout dans les transports en commun d’Île-de-France, selon une étude de l’Observatoire national des violences faites aux femmes, publiée ce lundi. 3.374 victimes de violences sexuelles dans les transports en commun ont été recensées par les forces de l’ordre, ce qui représente une hausse de 6 % par rapport à 2023, soit 9 % de plus qu’en 2022. Depuis 2016, le nombre de victimes a progressé de 86 %. Selon cette étude, 44 % des victimes se trouvent en Île-de-France. Les femmes demeurent les principales cibles des hommes : elles représentent 91 % des victimes, selon l’enquête du service statistique ministériel de la sécurité intérieure (SSMSI) citée par l’Observatoire. Les deux tiers d’entre elles (75 %) ont moins de 30 ans et 36 % sont mineures.
Nous vous remercions de votre attention. Pour obtenir davantage d’informations, n’hésitez pas à télécharger notre application POURELLE INFO et à vous abonner à nos pages afin de rester informés des nouvelles concernant la condition féminine.
Aggée CHUGA.