Je vous adresse mes salutations les plus cordiales et vous souhaite la bienvenue dans cette édition de notre revue de presse du vendredi 7 mars 2025.
Entrons dans le vif du sujet avec DESK ECO, qui rapporte : Guerre des ressources minérales à l’Est de la République Démocratique du Congo.

Devant le corps diplomatique accrédité, la ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, Thérèse KAYIKWAMBA WAGNER, appelle à l’imposition d’un embargo sur les produits miniers en provenance du Rwanda, en raison de son implication manifeste dans l’exploitation illégale des ressources naturelles congolaises via le mouvement M23. DESK ECO rapporte : «Nous avons, à l’aide du rapport du groupe d’experts, en complément de nos propres investigations, établi un lien direct entre l’extraction des ressources naturelles en République Démocratique du Congo et leur exportation subséquente vers le Rwanda. C’est pourquoi nous préconisons un embargo sur certaines ressources naturelles rwandaises, car nous savons qu’elles proviennent de la RDC et sommes conscients des conditions d’exploitation de ces ressources », a déclaré Thérèse KAYIKWAMBA.

Par ailleurs, LA PROSPÉRITÉ souligne que, dans le cadre de la lutte contre l’exploitation forestière illégale, le gouvernement congolais, par l’entremise du ministère de l’Environnement, sous l’égide de la ministre Eve BAZAÏBA, prend la décision ferme de confisquer les bois exploités illicitement afin de favoriser leur transformation locale. Seuls les industriels détenteurs des documents requis seront autorisés à exercer légalement. Un partenariat public-privé sera établi entre le gouvernement et ses partenaires pour dissuader les exploitants illégaux. La ministre d’État Eve BAZAÏBA vise, à travers ce projet, mettre un terme au trafic illicite de bois et à contribuer à la mobilisation des recettes publiques.

De son côté , POURELLE INFO informe que le rapporteur adjoint de l’Assemblée Nationale de la République Démocratique du Congo, Princesse Dominique MUNONGO INAMIZI, a brillamment porté la voix de la femme congolaise lors du RENEWPAC SUMMIT 2025, un événement majeur réunissant des députés libéraux d’Europe, d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique, qui a eu lieu à Abidjan, la capitale économique de la Côte d’Ivoire.

Ce rassemblement a offert une opportunité précieuse pour les personnalités politiques africaines et européennes du Réseau des Libéraux d’engager un dialogue et de bâtir des collaborations pour un avenir commun.
Examinons à présent l’actualité internationale,

Concernant le conflit dans l’Est de la République Démocratique du Congo, l’APA rapporte que la Communauté de Développement de l’Afrique Australe (SADC) renforce son engagement militaire en faveur des Congolais. La SADC a tenu un Sommet extraordinaire virtuel de sa troïka axé sur l’escalade de la situation sécuritaire dans l’Est de la République Démocratique du Congo. Ce sommet, présidé par Samia SULUHU HASSAN, présidente de la Tanzanie et actuelle présidente de l’organe de la SADC chargé de la politique, de la défense et de la sécurité, a rassemblé plusieurs chefs d’État de la région, dont le président malawite Lazarus McCarthy CHAKWERA, le président zambien Hakainde HICHILEMA, le président sud-africain Cyril RAMAPHOSA et le président congolais Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO . « La région de la SADC mettra tout en œuvre pour soutenir la RDC », a déclaré la présidente tanzanienne dans son discours d’ouverture, réitérant « la solidarité de la SADC avec le peuple de la RDC dans un esprit d’unité et de coopération ».

Dans un sujet connexe, le journal THERWANDA.COM mentionne que le barreau de New York, par l’intermédiaire de son Comité des droits humains internationaux et de son Comité des affaires africaines, a émis une déclaration condamnant le traitement inhumain réservé à Victoire Ingabire UMUHOZA par le gouvernement rwandais. Cette ancienne candidate à la présidence et dirigeante des Forces Démocratiques Unifiées (FDU-Inkingi) a été appréhendée à son retour d’exil en 2010, emprisonnée pour des accusations de négation du génocide et de complot contre l’État, et a subi cinq années d’isolement carcéral. Malgré un arrêt de la Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples ordonnant des réparations en sa faveur, Kigali a méprisé cette décision et s’est retiré de la juridiction de cette cour. Depuis sa libération sous grâce présidentielle en 2018, INGABIRE est toujours placée sous une surveillance étroite, interdite de quitter le Rwanda, et fait face à des restrictions sévères sur sa liberté de mouvement. En outre, elle est proscrite de rejoindre sa famille aux Pays-Bas, alors que son époux est gravement malade, et elle n’a pas eu de nouvelles de ses enfants depuis 2010. Cette interdiction contrevient à l’article 13 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, qui garantit le droit de quitter un pays et d’y revenir librement.
Enfin, AGP Guinée souligne que la Russie, par l’intermédiaire de sa porte-parole du ministère des Affaires Étrangères, Maria ZAKHAROVA, exhorte l’Allemagne à évaluer les risques associés à son soutien aux organisations terroristes.

Moscou recommande vivement à Berlin de prendre en compte tous les risques liés à l’appui accordé à des organisations terroristes anti russes telles que le Corps des Volontaires Russes (RDK). Zakharova a souligné que le leader du RDK a été interdit d’entrée en Allemagne, mais que sa cause continue d’y résister, les autorités allemandes se montrant indifférentes aux activités menées par les membres du groupe. « Berlin joue avec le feu en interagissant avec lui, et ce feu pourrait facilement se répandre sur le territoire allemand. Nous recommandons vivement à l’Allemagne d’évaluer les risques engendrés par ce soutien. L’Allemagne a déjà vécu une expérience amère à cet égard », a affirmé la diplomate russe.
Nous vous remercions de votre attention, Excellent week-end.
Aggée CHUGA.