Bonjour à tous, voici notre nouvelle édition de l’essentiel de l’information au féminin ce mardi 4 février 2025.
Ouvrons cette publication avec POURELLE INFO, qui rapporte ce matin la visite de la ministre provinciale des Finances et de l’Économie de Kinshasa, Yvette TEMBO KULEMFUKA, chez Bernadette KIYAKAMA, victime des manifestations du mardi 28 janvier à Kinshasa la capitale.

Au cours de cette visite, empreinte de compassion, dans le quartier Delvaux, où réside la victime, la ministre Yvette TEMBO KULEMFUKA a exprimé son soutien à Bernadette KIYAKAMA. Elle a non seulement apporté du réconfort par ses paroles, mais a également promis un suivi attentif de son état de santé par l’intermédiaire de son conseiller, qui habite le même quartier. C’est ce que rapporte ce quotidien.

De son côté, RADIO OKAPI souligne la déclaration de Judith SUMINWA, Première ministre de la République Démocratique du Congo, à l’occasion de l’inauguration de la 31ᵉ édition du forum « Investing In African Mining Indaba » qui se déroule à Cape Town, en Afrique du Sud. Judith SUMINWA TULUKA, s’exprimant par visioconférence, a saisi cette opportunité pour condamner l’exploitation illégale des ressources minières congolaises. Elle a souligné le paradoxe entre la volonté de son pays, riche en ressources naturelles, de participer à la pérennisation de l’exploitation minière en Afrique et les conflits armés qui en découlent : « Nos richesses minières sont illégalement exploitées par certains pour financer la violence et alimenter des conflits, se traduisant ainsi par le commerce des minerais de sang. À cet instant où je m’adresse à vous, les cris de détresse résonnent à travers mon pays, portés par une douleur indicible. La République Démocratique du Congo, notre terre natale, est à nouveau la proie d’une guerre inhumaine et lâche, orchestrée par la barbarie rwandaise », a-t-elle déclaré.

AFRIQUE NEWS s’intéresse au litige entre l’AACRD, d’Antoinette KIPULU et Kin-Kiev MULUMBA pour la réclamation de sièges dans les circonscriptions électorales de Yakoma, dans la province du Nord-Ubangi, et de Masi-Manimba, dans le Kwilu. Ce quotidien précise que cette lutte, qui se déroule devant la plus haute juridiction, n’oppose pas seulement les candidats, mais également leurs mentors politiques respectifs. Dans les rues de Masi-Manimba, tout comme dans les salons privilégiés de cette cité politique influente du Kwilu, les observateurs avisés en discutent ouvertement en affirmant qu’il s’agit d’une véritable bataille de leadership. «En coulisses, Christophe MBOSO, soutenant Antoinette KIPULU de l’AACRD, manœuvre habilement. Avec ses trois députés provinciaux, l’ancien président de l’Assemblée nationale œuvre ardemment pour obtenir un siège à l’Assemblée nationale pour le compte de sa plateforme », a relevé ce média.
« Pour le même enjeu de leadership, Triphon Kin-Kiey MULUMBA bénéficie du soutien de Tony KANKU SHIKU, figure morale et représentant éminent de la plateforme AAAP, qui détient déjà 32 sièges à l’Assemblée nationale, faisant d’elle la deuxième force politique du pays ».
Explorons à présent l’actualité féminine à l’international,

AFRICA NEWS alerte sur la controverse suscitée par Javier MILEI, président de l’Argentine, auprès des féministes et de la communauté LGBTQ+. Connu pour ses propos misogynes, MILEI a aboli le ministère des femmes et instauré un « plan tronçonneuse » visant à libéraliser l’économie tout en diminuant les droits des travailleurs.

Sa « loi omnibus » introduit un état d’urgence, restreignant les droits des femmes et de la communauté LGBTQ+. Les modifications comprennent la suppression de termes comme « personnes enceintes » et «identité de genre », ainsi que la réintroduction de concepts discriminatoires. Des milliers de manifestants, issus de collectifs féministes et LGBTQ+, ont défilé en Argentine pour dénoncer les propos controversés du président Javier MILEI, qui a également critiqué les lois relatives aux féminicides, les qualifiant de « distorsion de l’égalité » en raison de peines disproportionnées entre les sexes.

De plus, RFI rapporte que la justice israélienne a ouvert une enquête criminelle à l’encontre de Sara NETANYAHU, épouse du Premier ministre israélien. Cette enquête a été initiée suite à une lettre envoyée par le parquet israélien à une députée de l’opposition, qui appelait à des poursuites.

Naama LAZIMI, députée travailliste israélienne, accuse Sara NETANYAHU de tentative de subornation de témoin dans le cadre du procès pour corruption de son époux, Benyamin NETANYAHU, enregistré dans une enquête journalistique diffusée en décembre 2024. La parlementaire a rendu public son courrier après la diffusion d’un reportage d’investigation sur la chaîne 12, affirmant que l’épouse de Benyamin NETANYAHU avait tenté d’intimider un témoin dans le procès de son mari. Dans ce reportage, on entend des enregistrements présumés de Sara NETANYAHU demandant à l’assistante de son époux, aujourd’hui décédée, d’exercer des pressions et de mener une campagne dénigrante sur les réseaux sociaux contre des adversaires à son mari.

Terminons cette édition avec le JOURNAL LE MONDE, qui évoque la 67ᵉ cérémonie des Grammy Awards : avec le triomphe de TEMS, l’afrobeats s’impose sur la scène musicale africaine, souligne ce média. La chanteuse nigériane TEMS a remporté le prix de la meilleure performance musicale africaine lors de la 67ᵉ cérémonie des Grammy Awards. Avec son titre « Love Me JeJe », TEMS a su émerger à Los Angeles, défiant d’autres superstars de l’afrobeats. Le clip de son succès cumule déjà 20 millions de vues sur la plateforme YouTube.
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Aggée CHUGA