Les pêcheurs et experts du secteur en atelier consultatif sur la mutualisation des forces par le REDIC

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Le Réseau pour le Développement Intégral du Congo, REDIC en sigle, une plateforme des acteurs non étatiques œuvrant dans la pêche et aquaculture en République Démocratique du Congo a organisé un atelier consultatif sur la mutualisation des forces et diffusion d’information.

Un échantillon de pêcheurs de la RDC et les experts du secteur ont répondu présent le dimanche 2 juin 2024.

Pendant plus de 4 heures, les participants ont largement débattu autour des questions liées au secteur de la pêche.  Et ce, dans le cadre des préparatifs des activités sur la promotion de la pêche et pisciculture en RDC qui aura pour thème : ‹‹ semaine nationale de la pêche “spéciale LIPANDA ››.

Dans son intervention, l’ingénieur Pierre NGONGO a parlé de “l’apport de la pisciculture dans le développement de la RDC ››.

Pour lui, le secteur de la pêche est négligé en RDC. Il estime que chaque congolais puisse se mettre debout et produire des poissons chez lui via la pisciculture, cela aura un impact positif sur le prix et la disponibilité des poissons frais dans les marchés Kinois surtout.

Pierre NGONGO a souligné que le poisson est un aliment très protéique qui doit être régulièrement consommé. Du coup, il doit être disponible en grande quantité et à prix bas.

Patricia MAISHA ISHINGWA, coordinatrice nationale du REDIC a dans son mot rappelé historique du REDIC.

Elle a fait savoir que cette association existe depuis 2014, est constituée de 32 structures œuvrant dans le domaine de la pêche.

Patricia MAISHA précise que REDIC donne aussi des formations dans le secteur de la pêche, des facilitations, des voyages d’affaires, des conférences au niveau international, des promotions des produits halieutiques, joint-ventures et autres

Elle a ajouté également que le REDIC a des partenaires tels que la FAO, le NEPAD, le bureau interafricain des Ressources Animales, et bien d’autres.

Évoquant les points faibles du secteur de la pêche en RDC, Patricia MAISHA a évoqué notamment le manque de cartes de pêcheurs, ni de permis de pêche d’exploitation.

Elle a appelé à une coordination efficace des pêcheurs de la RDC, afin d’avoir également des représentations au niveau des assemblées parlementaires du pays.

Selon Patricia MAISHA,  93% des personnes travaillant dans la chaîne de valeur du poisson, dans le monde, sont des femmes.

Notez qu’un document sur l’état de lieu de la pêche en RDC sera fait par les membres de cette structure dans les tous prochains jours. Ce dernier document sera remis au nouveau ministre de la pêche, du gouvernement Judith SUMINWA TULUKA.

Dave NGONDE

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