Les femmes afghanes de plus en plus chosifiées dans leur pays : Sur ordre des Talibans, il leur est désormais interdit de parler en public

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La situation des droits humains et celle des femmes est de plus en plus catastrophiques en Afghanistan, pays d’Asie, frontalier avec le Pakistan et l’Iran notamment. Surtout depuis la reprise de pouvoir par les Talibans qui dirigent à nouveau ce pays depuis août 2021. Et pourtant quelques heures après leur reprise du pouvoir, les talibans avaient tenté de rassurer la communauté internationale hantée par une demi-décennie de répression en Afghanistan entre 1996 et 2001, nous dit le média Ouest-France.

Se maquiller, parler en public, étudier sont désormais des choses que les Afghanes n’ont plus le droit de faire.

En effet, un nouveau tour de vis a été annoncé le 21 août 2024, avec la décision d’une nouvelle loi qui invisibilise encore plus les femmes en Afghanistan.

Les fondamentalistes obligent depuis la deuxième partie du mois d’août les femmes à se couvrir entièrement le visage, mais également les mains. Leurs vêtements ne doivent être « ni fins, ni serrés, ni courts », précise le décret, et elles ne peuvent plus se parfumer et se maquiller.

Pour invisibiliser ces femmes, les talibans veulent aussi les réduire au silence : leur voix ne doit désormais plus être entendue en public par qui que ce soit, ainsi que par des hommes extérieurs à leur famille dans le cadre privé, nous dit le média Ouest-France.

Le site internet nous informe également que les restrictions de déplacement sont l’un des symboles de l’atteinte au droit des femmes en Afghanistan. Depuis le retour des talibans, de nombreux lieux sont interdits d’accès aux Afghanes, tels que les jardins publics, les parcs, les bains publics, ou encore les salles de sport. Dès décembre 2021, les chauffeurs de taxi ont été interdits à prendre des femmes non accompagnées et/ou non voilées. Et les femmes n’ont plus le droit de suivre des leçons de conduite et d’obtenir le permis de conduire depuis mai 2022.

Pour celles déjà titulaires du permis, elles ne peuvent conduire sans la présence d’un homme à bord du véhicule. En décembre 2021, aucune femme ne peut se déplacer à plus de 78 kilomètres de son domicile sans être accompagnée d’un mahram, c’est-à-dire un homme de leur famille. Et depuis le 21 août dernier, cela est devenu obligatoire pour tout déplacement, qu’importe la distance, réduisant la liberté des femmes à néant.

Ces restrictions ont selon des psychologues interrogés par des médias occidentaux des conséquences très négatives sur le mental de ces femmes dont certaines ont même tenté de se suicider, d’autres cherchent à quitter ce pays, qu’elles considèrent désormais comme un goulag, par tous les moyens. Les Nations-Unies et la communauté internationale doivent agir urgemment !

Dave NGONDE

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