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La Dynamique des femmes candidates, Dynafec en collaboration avec la Monusco a organisé un atelier à l’intention des potentielles femmes candidates aux prochaines élections de décembre 2023 en République Démocratique du Congo.
« Le leadership féminin en RDC pour une société congolaise égalitaire basée sur le digital et l’innovation technologique », c’est le thème abordé au cours de cet atelier d’échanges le jeudi 30 mars dernier en marge de la clôture du mois de mars dédié à la femme.
Carine Kanku la coordinatrice de la Dynafec a exhorté les femmes présentes à cet atelier à bien suivre chaque exposé pour sortir encore outillées davantage.
Plusieurs questions ont été abordées notamment, celle sur le mandat de la MONUSCO, le processus evoqué par François Drion, de la division des affaires politiques de la MONUSCO, qui a rappélé le fait que la mise en oeuvre du mandat de cet organisme n’est pas seulement l’agenda femme, paix et sécurité mais aussi le soutien que les Nations-Unies apportent à la représentation, la participation et la protection des femmes dans le processus politique.
“Les droits électoraux garantis aux candidates femmes” ont fait l’objet du 2e module exposé par Sylvie Songe du Bureau conjoint des Nations-Unies aux Droits de l’homme qui a insisté sur le fait que la femme a le droit de participer à la marche de la société au même pied d’égalité que l’homme et ce à tous les niveaux. Elle a en outre rappelé le 5 point qui a été constaté dans ce combat notamment : Influencer le processus d’élaboration du cadre juridique, renforcer le capacité de la commission électorale en genre, former en genre les agents éléctoraux des partis politiques et documenter les actions sur la participation des femmes au processus éléctoral en martellant le besoin de penser à la femme, paix et la sécurité.
La CENI Représentée par Odette Dishu, chargée des questions du Genre, a pour sa part, présenté les innovations apportées par la nouvelle loi électorale qui augmente les chances d’accroître le nombre des candidates sur les listes électorales. « La grande innovation est que en plus du seuil de représentativité, il y a été ajouté le seuil de recevabilité qui prévoit le non paiement de la caution des listes qui aligne 50% des femmes, une disposition qui selon la CENI est une incitation aux partis politiques d’aligner plus de femmes sur des listes électorales », a-t-elle précisé.
De son côté, le Bishop Abraham Djamba, expert en matière électorale a pour sa part outillé les femmes candidates sur les techniques à mettre en oeuvre pour bien mener la campagne et gagner les élections en indiquant que pour une campagne réussie, il faut affiner sa stratégie et en ayant connaissance de la législation, le contexte, l’environnement électorale, le terrain et la connaissance des électeurs.
Le partage d’expérience a été également au rendez-vous, bien avant la séance des questions-réponses qui a permis aux participantes de trouver des réponses à leurs préoccupations.
Christian Mukaya
