Accueil Actu d'ailleurs Le gouvernement Québécois débloque 900.000$ pour financer un programme d’aide aux femmes autochtones victimes de violences

Le gouvernement Québécois débloque 900.000$ pour financer un programme d’aide aux femmes autochtones victimes de violences

Le gouvernement du Québec a octroyé près de 900.000 dollars américains sur trois ans pour créer une ligne téléphonique afin de venir en aide aux femmes autochtones ( les premières habitantes du Canada) victimes de violence conjugale, familiale et sexuelle. Cette ligne de soutien et d’accompagnement sera accessible en tout temps, en français, en anglais et dans plusieurs langues autochtones.

« C’est encourageant de savoir que les femmes autochtones vont pouvoir se parler entre elles et qu’elles vont avoir une aide adaptée », a expliqué la ministre responsable de la condition féminine, Martine BIRON, lors de l’annonce officielle le lundi 11 février 2025 à Wendake. 

« Le soutien octroyé permettra également de développer et d’offrir des services de référencement vers des ressources d’aide psychosociale, juridique ou autre qui offrent des services culturellement pertinents pour les usagères », peut-on lire dans le communiqué du gouvernement.

Ce projet sera mis sur pied par le biais de l’organisme Femmes Autochtones du Québec tel que le confirme la présidente de cet organisme :

« J’ai pas besoin de vous rappeler effectivement que la situation est critique chez les femmes et les filles autochtones en lien avec la violence conjugale, familiale et sexuelle. C’est encore présent et encore plus présent à l’heure actuelle après la pandémie. Ce service va nous permettre de répondre à un vrai besoin », a dit sa présidente, Marjolaine ÉTIENNE.

Cette dernière souhaite que le service puisse répondre à l’ensemble des communautés autochtones du Québec, la seule province francophone du Canada. Le gouvernement indique également que « les  femmes autochtones ont un risque plus élevé d’être victimes de violence conjugale et subissent des formes plus graves de violence que les femmes non autochtones. Elles sont également surreprésentées en tant que victimes d’homicides commis par un partenaire intime ».

Grâce NGOMA

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