C’est au cours de l’atelier sur la problématique de l’application du Protocole de Maputo, tenu ce mardi 25 juin 2024, à Kinshasa, que la Coordonnatrice de la sous-commission permanente des droits de la femme et de l’enfant de la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH), Maître Gisèle KAPINGA a alerté sur la situation « préoccupante » des femmes et des filles qui se trouvent dans les camps des déplacés.
« La situation des femmes et des filles est très préoccupante dans les camps des déplacés, notamment dans l’est de la République Démocratique du Congo (RDC). Celle-ci nécessite que l’État congolais y apporte rapidement des solutions », a-t-elle déclaré.
A la même occasion, la commissaire nationale de la CNDH-RDC est revenue sur les différentes missions d’enquêtes et de monitoring réalisées dans quelques provinces du pays notamment dans l’est afin de formuler des propositions concrètes au Gouvernement congolais pour l’amélioration de la situation de ces déplacés.
En marge de la célébration de la journée mondiale des réfugiés, le 20 juin 2024, l’Union européenne a indiqué que la RDC héberge plus de 500 mille réfugiés qui sont venus des pays limitrophes, compte-tenu de l’instabilité qui règne dans la région. Et, plus d’un million des réfugiés congolais vivent dans des pays voisins.
Notons que la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH) et l’IPAS, une organisation mondiale pionnière dans le domaine de la santé et des droits axés sur l’amplification, la défense et la promotion de l’accès à l’avortement et à la contraception sans risque organisent à Kinshasa, l’atelier sur la problématique de l’application du Protocole de Maputo en République Démocratique du Congo (RDC): Réflexion à la lumière de la situation des femmes et des filles déplacées de guerre dans l’est du pays.
Dony LUKOMBO