Kinshasa accueille ce jeudi 29 août au Pullman hôtel , la grande finale de sélection congolaise de Miss Univers, sous les auspices du Ministère du Tourisme et de l’Office National du Tourisme.
Cet événement fait suite aux présélections qui ont eues lieu à l’académie des beaux-arts en juillet dernier, et qui ont permis de dénicher parmi plusieurs candidates venues de par le pays, des calibres desquelles sortira « La » beauté congolaise qui rivalisera avec celles du monde entier, et portera le drapeau étoilé sous les projecteurs du plus prestigieux concours de beauté féminine.
Au nombre du trio juge de l’élection congolaise Miss Univers 2024, on note la présence de Malicka MUKUBU : Président du Conseil d’Administration de l’Office National du Tourisme, ancienne figure des évènements de mode à Kinshasa, Miss beauté Kinshasa (1998-1999), Membre du jury Miss RDC 2008, Membre du jury et coach pour Miss Vodacom 2012 (concours de beauté initié par le télécom).
La PCA de l’Office National du Tourisme, qui a accueilli très positivement le projet Miss Univers en RDC dès le premier contact avec sa Représentante nationale, alors fraîchement revenue des USA, ose croire que toutes ces participations dans des activités internationales à impact visible : foires, forums, jeux de la Francophonie et Olympiques, expos, sponsoring… constituent pour la RDC la voie de la reprise de sa place dans le concert des Nations.
En ce qui la concerne, Anado KABIKA, Représentante Officielle de Miss Univers en RDC, est depuis une décennie sous les sunlights de l’univers de la mode. La mannequin congolaise (1ère Dauphine Miss Francophone d’Afrique 2015,1ère dauphine Miss Congo 2016) s’est faite un nom dans les milieux de la mode à l’échelle internationale : Paris, Japon, New-York… posant et défilant pour des marques de prestige.
Pour rappel, depuis l’époque du Zaïre, les élections Miss à portée nationale ont toujours bénéficié d’un accompagnement technique et organisationnel des institutions ayant le tourisme à leur charge. En effet, une Miss représente une forme de fierté, la preuve d’une réussite sociale, tant elle peut venir d’un milieu populaire, d’un tout petit village, et se retrouver en position de modèle pour toute une nation. Et aussi parce que la notoriété attire. Croiser une miss, c’est rencontrer une célébrité. Et puis on sait que la beauté fascine, de façon totalement inconsciente.
Dans la pub ou dans la vraie vie, on n’y peut rien, nous sommes attirés par elle.
Les miss réunissent donc des critères humains et des critères physiques qui les rendent attirantes . Au final, ces femmes deviennent un symbole de réussite, l’incarnation de valeurs sociales et de promotion de la culture, auxquelles on peut s’identifier. D’autre part, avec l’essor de la télévision et l’émergence des réseaux sociaux, des images qu’elles diffusent de leurs activités offrent une vitrine touristique importante pour la valorisation de l’image des pays : sites, hôtels, restaurants, vêtements, culture…
Il est à préciser, que la dernière participation de la RDC au concours Miss Univers remonte à 1986, lors de la 35ème édition du concours, tenue au Panama, avec Aimée LIKOBE DOBALA élue Miss Zaïre cette même année, et a représenté le pays à ce concours international de beauté, où elle a atteint les demi-finales et s’est classée dans le top 10.
Maguy MBUKU