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Les réactions continuent d’être enregistrées après la répression brutale de la marche des leaders de l’opposition, Moïse Katumbi, Martin Fayulu, Matata Ponyo et Delly Sessanga le samedi 21 mai 2023 à Kinshasa.
Déborah NYAMUGABO, membre de la plateforme Union Sacrée de la Nation a répondu aux questions de votre média sur ce sujet. Pour elle c’est la mauvaise gestion du gouvernement provincial de Kinshasa de cette activité qui est à la base des violences enregistrées :
‹‹ C’est la mauvaise gestion de cette marche qui a occasionné cette violence sur les leaders et militants de l’opposition. La violence policière constatée prouve à suffisance combien nos policiers ne sont pas bien formés. De quoi se poser la question sur leur recrutement et formation. Savent-ils qu’ils sont là pour la protection de la population et non pour être un danger pour elle ? En principe, face à un policier, un individu est censé être en sécurité et non en danger. Ces violences prouvent à suffisance que ces policiers ne connaissent pas leur mission ››, a-t-elle dit.
Déborah NYAMUGABO a notamment évoqué le cas du jeune garçon mineur dont la vidéo de maltraitance policière a fait le tour des réseaux sociaux, elle a condamné fermement cette violence sur ce petit garçon et a demandé au chef de la police de revoir la formation des agents de la police nationale congolaise.
Concernant les propos de certains Congolais et membres de l’opposition qui affirment que Félix Tshisekedi est un dictateur, Déborah NYAMUGABO fait savoir qu’il y a une différence entre le régime de Félix Tshisekedi et celui de Joseph Kabila car aujourd’hui avec Félix Tshisekedi ‹‹ les gens font des marches quand ils veulent, y a pas d’arrestation ou enlèvement comme à l’époque de Joseph Kabila ››.
Pour elle, il peut y avoir des répressions mais après cela les personnes interpellées sont relâchées.
‹‹ Il n’y a pas de dictature, je pense que tout ceci fait partie de la démocratie. Dire que Félix Tshisekedi est dictateur, je ne le pense pas et je ne le vois pas ››, a-t-elle conclu.
Dave Ngonde
