Accueil Société La grève des professeurs d’universités affecte négativement le commerce des vendeuses aux alentours de ces établissements

La grève des professeurs d’universités affecte négativement le commerce des vendeuses aux alentours de ces établissements

Plusieurs professeurs d’université et instituts supérieurs ne donnent plus cours depuis le 24 novembre 2024, à cause d’une grève décrétée dans ce secteur de l’enseignement en République Démocratique du Congo. Plusieurs vendeuses qui font leurs commerces autour des universités et instituts supérieurs affirment être impactées négativement par cette grève dans la mesure où leurs clientèles cibles, les étudiants et étudiantes, ne viennent plus dans ces établissements.

C’est le cas à Kinshasa, à l’UNISIC, Université des Sciences de l’information et de la Communication ( ex. IFASIC) située dans la commune de la Gombe, où notre reporter s’est rendue. Sur place, elle y a rencontré quelques commerçantes qui vendent des aliments et des boissons pour le bonheur des étudiants.

Notre interviewée, Annie KALUBI, mère de famille, qui tient un étalage le long de l’avenue colonel Ebeya à Kinshasa Gombe à côté de l’UNISIC , a fait savoir que l’absence des apprenants affecte d’une manière considérable leurs ventes d’aliments communément appelés « Malewa » dont les étudiants constituent la grande partie des consommateurs.

Si certaines vendeuses ont d’autres clients en dehors des étudiants tels que les travailleurs des bureaux qui fréquentent les entreprises situées aux alentours , elle, ne compte beaucoup que sur ces étudiants :

« Notre commerce est conditionné par la présence des étudiants qui constituent notre clientèle cible. Quand il n’y a pas d’étudiants c’est très difficile pour nous de bien vendre. Depuis le début de cette grève mon chiffre d’affaires a beaucoup baissé, j’ai quitté de 100.000fc la journée à 50.000fc », a-t-elle déploré.

Ces femmes font preuve de bravoure au milieu des plusieurs défis quotidiens, afin de maintenir leurs commerces et subvenir aux besoins de leurs familles.

La vendeuse Annie, nous a dans cette optique raconté qu’elle se lève déjà à partir de 4 heures du matin pour apprêter sa marchandise tout en veillant sur la propreté de ses aliments afin de garder ces clients. Elle se met en route vers 5 heures du matin pour éviter les embouteillages et arriver à son lieu de vente avant son premier client. Un quotidien trop exigeant mais qui constitue son gagne pain:

« C’est à travers ce commerce que je tiens depuis plusieurs années déjà, j’arrive avec une bonne organisation à nourrir et scolariser mes enfants ››, a-t-elle conclu.

Divine LUKOMBO

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