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Le Projet « Prévention et Prise en Charge psychosociale des Victimes des Violences Basées sur le Genre à Base communautaire », a été lancé ce Vendredi 10 Juin 2022, à Kinshasa, en présence de plusieurs Autorités tant policières, militaires, juridiques, sociales, politiques qu’administratives.
En sa qualité de Présidente du Conseil d’administration, Élodie Ntamuzinda a d’abord, remercié les invités pour l’intérêt qu’ils accordent à la question des Violences Basées sur le Genre, malgré les multiples initiatives individuelles séparées, et des organisations, pour arriver au bout de ce phénomène dans la société congolaise.
Elodie Ntamuzinda s’est dit « avoir ce problème à cœur et, à travers son asbl, elle veut s’unir aux autres, partant des atouts du système de santé de la RDV, pour redéfinir les stratégies, identifier les suspects, permettre aux survivants d’avoir accès aux autres services, et surtout s’appuyer sur la prévention et la prise en charge psychosociale des victimes, des groupes armés et des violeurs. Partant de ces aspects de prévention, arriver à la transformation des communautés des victimes en communautés actives et solidaires ».
Dans son intervention, en tant que représentante du bailleur de fonds qui a financé le Projet, Docteur Rinelle Etinkum Enkele, Conseillère Technique au Projet GIZ/BACKUP SANTÉ a dit, « que son institution veut, contribuer aussi au renforcement du système de santé en RDC, travailler avec les autres partenaires pour une bonne amélioration de la santé, soit par un appui technique, soit par un appui financier, selon les clauses du projet de soumissionnaire ».
Le Docteur Rinelle Etinkum a, non seulement loué « la Dignité Humaine asbl » mais aussi apprécié le Projet qui se concentre sur l’aspect de prise en charge psychosociale des VBG, dont les cas sont devenus trop récurrents : « C’est un projet qui doit ajouter un plus dans la prévention et la prise en charge des victimes ».
Le Docteur Rinelle Etinkum Enkele a ,enfin , invité tous les partenaires, les Institutions, l’armée, la Police, la Société Civile et les Confessions religieuses, à se tenir main dans la main, pour que ce Projet pilote réussisse au Nord et Sud-Kivu, avant d’être implémenté dans d’autres provinces de la RDC.
Dans la présentation du Projet, le Consultant Denis Byamungu, Chargé de Suivi et Évaluation au sein de la Dignité Humaine, a donné les objectifs tant général que spécifique du dit projet, qui sont notamment l’engagement actif et solidaire des communautés dans un processus de transformation de toutes les victimes en offrant des services de qualité sur base d’approches harmonisées.
Parmi les activités à mener, « la Dignité Humaine Asbl » note « la formation des équipes cadre de la zone de santé et les prestataires des soins(Médecins et infirmiers) ; la formation des différents acteurs de la société civile ; l’organisation de l’atelier de Sensibilisation des thérapies communautaires sur les VBG … ».
Les résultats attendus, a dit le Consultant Denis Byamungu, sont « que les victimes directes et indirectes ainsi que les auteurs des violences soient pris en charge par l’approche psychosociale Communautaire ; que la communauté adopte des stratégies d’intégration communautaire des victimes directes et indirectes ».
Pour votre gouverne, le Projet GIZ/ BACKUP SANTÉ, existe depuis 20 ans ,dans près de 10 pays, et en RDC, c’est seulement l’année passée soit 2021, qu’il a été installé. Le montant global du Projet Backup Santé est de 1 million 700 mille dollars américains.
Présentes à la cérémonie, Patricia Maisha et Irène Munyhuru , respectivement Présidentes du RÉDIC et de l’ADIFEJ, ont exprimé toute leur satisfaction, pour ce projet qui va sauver beaucoup de victimes.
Jean Pierre Katenda
