Pour mieux transmettre son message, le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance a choisit Céline Banza comme ambassadrice nationale pour les droits de l’enfant dont l’histoire cadre avec plusieurs filles visées dans cette campagne dénommée «Les filles d’abord:Ma voix est notre voix ».
« Non aux discriminations basées sur le genre, Oui à l’autonomisation des jeunes filles », tel est le thème choisi pour cette sensibilisation du jour.
Le but poursuivi par l’UNICEF est d’éradiquer le mariage précoce qui prend de plus en plus de l’ampleur dans ce coin de la province de Lualaba.
Pour Céline Banza, la femme est un catalyseur incontournable dans le développement la communauté. Raison pour laquelle l’ambassadrice nationale des droits de l’enfant a exhorté les jeunes filles à être déterminées mais aussi d’avoir des objectifs et se donner sérieusement aux études, malgré les difficultés qui se présentent pour l’autonomisation des filles du village Tshala.

« j’ai perdue mes parents quand j’étais trop jeune. Nous sommes allés vivre à la famille de mon père, ma sœur et moi. Avant c’était rose, une année, deux ans après c’était devenue l’enfer. Moi j’étais traitée de sorcière. Un moment, je devais arrêter l’école pour aller assister ma grand-mère qui fabriquait des chikwanges et les «lotoko », et c’est moi qui devais aller vendre cela au port. Ma famille me disait souvent que je n’avais pas d’avenir, je n’avais pas de la chance dans la musique et je devais finir dans la rue », a témoigné Céline Banza devant ses interlocutrices.
Cependant, la ministre provinciale du genre famille et enfant par le biais de son directeur de cabinet Jean Serge Lumu réaffirme l’engagement et la détermination de son gouvernement à œuvrer pour l’amélioration des conditions des enfants de Lualaba.

Il a par ailleurs invité la jeune fille de Kanzenze bénéficiaire de ces échanges, à dénoncer toutes formes des violences basées sur le genre et les droits de l’enfant.
«Vous devez retenir ces 3 choses,1. Votre place, c’est à la famille et à l’école;2. Non au mariage précoce;3. Il faut dénoncer » conclut-il.
Maguy Mbuku Muzembe