Le 4 Mars de chaque année, la planète célèbre la Journée Mondiale de lutte contre l’obésité. Cette maladie se définit comme une accumulation anormale ou excessive de la graisse corporelle.
L’organisation mondiale de la santé pointe une accélération de ce fléau dans des pays à revenus faibles ou intermédiaires, notamment en Afrique, et près d’un milliard de personnes dans le monde sont touchées par l’obésité .
Lors d’une conférence tenue en fin février tel que lu chez nos confrères de la revue médical britannique “The lancet” en collaboration avec l’Organisation Mondiale de la Santé, OMS en sigle, Franchesco BRANCA, directeur du département nutrition pour la santé et le développement de l’OMS a avancé que cette épidémie a progressé plus rapidement qu’anticipée.
Selon une vaste étude faite par l’OMS, entre 1990 et 2022 le taux d’obésité dans la population mondiale a quadruplé parmi les enfants et les adolescents, et doublé parmi les adultes. Un taux qui a quasiment triplé chez les hommes et chez les femmes. Plus inquiétant encore, cette maladie touchait en 2022 plus 160 millions d’enfants et d’adolescents ( 94 millions de garçons et 65 millions de filles).
Chez les adultes, on parle du surpoids lorsque l’IMC (Indice de Masse Corporelle ) est égal ou supérieur à 25; et on parle de l’obésité lorsque l’IMC est égal ou supérieur à 30.
Il est demandé à la population de moins consommer les aliments caloriques riches en lipide, et de pratiquer des exercices physiques afin d’éviter des conséquences négatives telles que les maladies cardiovasculaires, le diabète, les troubles musculo-squelettiques, et de quelques cancers notamment de seins, des ovaires, du foie, du rein et même du colon.
Joëlle MOGBEKUMA