Journée Mondiale contre la malbouffe : Les africaines appelées à manger des mets traditionnels et bio

IMG-20230722-WA0014

Partager:

La planète célèbre le 21 juillet de chaque année, la journée mondiale contre la malbouffe. À cette occasion, le desk santé de votre média s’est penché sur cette pratique qui a un impact très négatif dans la santé des jeunes femmes et des enfants, notamment africains.

Selon l’historique, la malbouffe, en anglais « the Junk food » est en effet tout aliment riche en graisse, en sucre, en sel et en calories mais ayant très peu ou pas de valeur nutritive. Et Depuis quelques années en Afrique, elle constitue un problème de santé publique auprès des jeunes femmes, hommes et enfants, car le continent noir est envahi de sodas, bonbons, chips, aliments transformés…

L’occidentalisation des zones urbaines, avec l’implantation de supermarchés et de chaînes de fast food, pousse de plus en plus d’Africains à se détourner des plats traditionnels pourtant importants pour la santé. Comme le mode de vie urbain est aussi accompagné d’une baisse d’activité physique, les effets ne se font pas attendre.

Aujourd’hui, on estime que sur le continent africain, 20 à 50% des populations vivant en zone urbaine sont en surpoids ou obèses. Cela représente plus de 52 millions de personnes.

En Mauritanie et au Cameroun, c’est plus de 50% d’adultes qui sont en surpoids ou en obésité. Au Mali, au Bénin et en Algérie, on estime que 40% d’adultes le sont aussi. Le record revient aux Seychelles, où c’est plus de 60% de personnes âgées de plus de 18 ans  qui sont concernées,  selon la Revue médicale suisse.

Ces nouvelles habitudes alimentaires sont à l’origine de nouveaux problèmes de santé. Hypertension artérielle, insuffisance cardiaque, diabète de type 2… Ces maladies non transmissibles représentent une charge de plus en plus importante sur le système de santé du continent, qui lutte déjà contre le paludisme, le VIH/Sida ou les hépatites.

Pour certains experts, les maladies liées à la malbouffe et au surpoids pourraient  devenir le premier problème de santé de l’Afrique d’ici quelques années, et faire plus de victimes sur le long terme.

L’Afrique fait face à une épidémie de surpoids et d’obésité amenée par la prolifération de la malbouffe. Mais ce n’est pas la seule crise alimentaire à laquelle le continent est confronté. La malnutrition reste un fardeau, puisque 58 millions de personnes souffrent d’insuffisance pondérale en Afrique. Les enfants sont les premières victimes de la malnutrition, qui entraîne notamment des retards de croissance. Et le comble c’est que, les enfants malnutris ont plus de risque de devenir obèses en devenant adultes.

Pour contrer la malbouffe et ses conséquences, les gouvernements et autorités de santé en Afrique doivent mettre en place des politiques publiques visant à informer les populations sur l’importance d’une alimentation équilibrée. Les plats traditionnels africains composés essentiellement de céréales, de racines et de tubercules, avec de petites quantités de viande et de poisson, sont riches en fibres et pauvres en lipides, ce qui apporte beaucoup de bienfaits à la santé.

Il faut se reposer sur ces recettes ancestrales, en pensant à intégrer des légumes et à limiter au maximum les boissons sucrées, les compléter par une activité physique, qui peut être aussi simple, telle que marcher tous les jours pendant une trentaine de minutes. C’est d’ailleurs l’un des meilleurs moyens de se maintenir en bonne santé.

Signalons que cette journée mondiale contre la malbouffe a été popularisée aux États-Unis d’Amérique depuis 1950.

Précieuse BOYO

Partager:

Articles similaires

Laisser un commentaire

Solverwp- WordPress Theme and Plugin