.jpg)
Dans le cadre de son mandat qui vise à faire progresser la mise en œuvre des politiques, programmes et d’initiatives promouvant l’Agenda des femmes en matière de paix et de sécurité, l’African Peace and Security Union (APSU), a mené une campagne de sensibilisation ‘’He for She’’, en français « lui pour elle » sur la masculinité positive pour renforcer la participation des femmes au maintien de la paix et à la prévention des conflits en Afrique, à l’occasion de la journée internationale de la femme africaine.
Cette campagne He for She de l’APSU vise à plaider en faveur d’une plus grande inclusion des femmes dans le processus de paix et les questions de sécurité sur le continent.
Les représentants de l’APSU dans les 54 pays africains ont largement sensibilisés sur la Masculinité positive, pour parvenir à une Afrique sans conflit, à prévenir le génocide, à faire de la paix une réalité pour tous et à débarrasser le continent des guerres, des conflits violents et des violations des droits de l’homme.
Selon Roll Stéphane NGOMAT, président de l’African Peace and Security Union (APSU), la campagne ‘He for She’ a permis de créer un dialogue entre l’APSU et les responsables gouvernementaux pour partager les expériences, les meilleures pratiques, les réalisations, les défis et les perspectives sur la mise en œuvre de la résolution 1325 du Conseil de sécurité des Nations Unies et a exploré les moyens de respecter les engagements des États membres sur la Masculinité Positive et a évalué les lacunes dans les interventions de L’APSU et des gouvernements dans la réalisation du programme Femme Paix et Sécurité (FPS) en Afrique.
Grâce à cette campagne, ils ont réussi a examiné dans quelle mesure les organisations Féminine et les gouvernements ont été capables d’adopter et d’adapter les cadres politiques et outils africains pour la réalisation de la Masculinité Positive.
Désiré Laurent MALIBANGAR, a quant à lui déclaré que la campagne ‘He for She’ a également forgé un partenariat solide entre les gouvernements et l’APSU sur les questions liées à la masculinité positive, à la paix et à la sécurité des femmes ; le partage d’expériences sur les progrès de la participation des femmes au processus de paix ; a évalué et reconnu les leçons apprises et a attiré l’attention sur les bonnes pratiques en matière de participation des femmes au maintien de la paix et à la prévention des conflits.
L’événement a également permis une campagne de sensibilisation sur l’efficacité de la masculinité positive pour l’engagement entre l’APSU et les gouvernements dans la promotion de la paix, de la sécurité et de la stabilité en Afrique ; Plaidé et fait pression pour la mise en œuvre efficace du Programme Genre, Paix et Sécurité (GPSP) et comment APSU peut l’utiliser dans la promotion de la masculinité positive et l’agenda FPS en Afrique.
Les participants à cette campagne, ont appelé à une action intégrée sur le plan politique, sécuritaire, de développement et des droits des femmes afin d’établir une synergie d’actions pour le développement durable de l’Afrique et de ses populations les plus vulnérables en particulier les femmes pour promouvoir systématiquement la participation et l’implication des femmes dans les processus de paix et plus largement dans les processus politiques et impliquer les femmes dans la prévention, la gestion et la résolution des conflits et la restauration de la paix
La campagne a également, sensibilisé au respect de l’approche genre dans toutes les composantes des opérations de maintien de la paix ; soutenue l’initiative des plateformes de femmes œuvrant dans le domaine de la protection des femmes et faciliter l’accès aux produits financiers (micro crédit)
Les participants ont appelés les institutions à soutenir la chaîne pénale dans la répression des auteurs d’abus contre les femmes et à des engagements forts pour financer l’élaboration et la mise en œuvre des plans d’actions nationaux (PAN), en particulier la résolution 1325 du Conseil de sécurité des Nations Unies, en vue d’assurer la participation des femmes aux processus de paix et de sécurité ; renforcer le rôle des femmes dans les parlements grâce à une formation aux techniques de prévention et de gestion des conflits.
Les participants ont enfin appelé à la création ou au renforcement d’unités de surveillance des femmes et d’organisations de femmes pour contribuer au mécanisme d’alerte précoce et développer les compétences des femmes et des jeunes filles, y compris dans les domaines auxquels elles n’ont traditionnellement pas accès, tels que la défense, la sécurité, la gouvernance et assurer l’opérationnalisation du mécanisme de reporting périodique et de suivi des institutions concernées.
MMK
