La planète célèbre chaque 11 novembre la Journée internationale des célibataires. Elle a été instaurée vers les années 90 par un groupe d’étudiants chinois.
À cet effet, quelques femmes célibataires de Kinshasa nous ont donné leur perception de ce concept qui est parfois source de beaucoup de débats, de moqueries ou de pression psychologique.
D’après Ange BASOSILA, jeune femme vivant à Kinshasa, le célibat est un état légal pendant lequel une personne est à l’âge de se marier mais ne l’est pas encore. C’est aussi une période pendant laquelle la femme ou l’homme cherche à rencontrer une personne compatible avec elle ou lui afin de celer une union légale.
Comment les jeunes femmes célibataires vivent-elles leur célibat? Ange BASOSILA raconte qu’elle le vit normalement sans se mettre trop la pression de peur de tomber sur une mauvaise personne :
« L’envie et le désir de me marier sont présents mais je prends mon temps pour observer et être sûre que c’est vraiment la personne avec qui je partagerais toute ma vie et vice versa », a-t-elle dit.
Pour l’avocate Elvirah BOZENGI, une personne célibataire peut jouir pleinement de la vie comme celle qui est couple. Cette jeune juriste poursuit son argumentaire en faisant savoir que l’amour est une épice à la sauce, l’arôme même dont les femmes et les hommes ont besoin pour être dans un couple, cependant, être célibataire n’empêche pas à une personne de bien vivre sa vie, il suffit de prioriser d’autres choses comme par exemple le travail avant de se lancer ou se relancer dans une relation amoureuse sérieuse.
En conclusion, au vu des propos de nos interviewées, on peut donc dire que le célibat n’est pas une fatalité car un jour ou l’autre celui-ci peut prendre fin pour les personnes qui désirent vivre en couple.
Un dicton dit d’ailleurs ‹‹ vaut mieux un célibat heureux qu’un mariage malheureux ››.
Christelle LABU