La Synergie Congolaise des Femmes Défenseures des Droits Humains, SYCOFEDDH en sigle, en partenariat avec le Bureau Conjoint des Nations aux Droits de l’Homme BCNUDH, a organisé une Journée d’information sur le rôle des Femmes Défenseures des Droits Humains et les instruments juridiques le vendredi 29 novembre 2024 dans l’une des salles de réunion de la MONUSCO à Kinshasa.
Cette activité s’est inscrite dans le cadre de la célébration de la Journée internationale des femmes défenseurs des Droits Humains, qui a lieu chaque 29 novembre.
Le thème exploité pendant ces assises du 29 novembre 2024 était“Vers 30 ans de la Déclaration et du programme d’action : S’unir pour mettre fin à la violence à l’égard des femmes”.
Le Coordonnateur du BTK/BCNUDH SALIOU a prononcé un court et bref discours d’encouragement à l’endroit des femmes présentes à cette matinée. Ce dernier leur a notamment dit que la SYCOFEDDH peut toujours compter sur le Bureau Conjoint des Nations-Unies aux droits de l’homme (BCNUDH) pour un accompagnement et un appui dans tout ce qu’elles font.
La Secrétaire Générale de la SYCOFEDDH Nicole KIMBANDA a rappelé l’objectif de la Synergie qui est celui de mettre ensemble les femmes des associations de Défenseures des Droits Humains dans l’optique d’unir leurs forces pour la seule cause qui est le respect des droits de l’homme.
Desy FURAHA, Coordonnatrice de la SYCOFEDDH a parlé de l’historique de cette Journée Internationale des Femmes Défenseures des Droits Humains qui tire son origine des premières consultations internationale sur les femmes défenseures des droits humains qui se sont tenue à Colombo, au Sri Lanka le 29 Novembre 2005.
La Coordonnatrice de cette structure a demandé aux femmes de ne pas rester dans leurs zones de confort mais plutôt de travailler pour la cause des droits de tous, bien que cela ne soit pas facile.
Avant de clôturer la série des discours, Sylvie LAYISE membre du BCNUDH/Bureau de terrain de Kinshasa a rappelé aux participantes les différents instruments juridiques relatifs aux droits humains que les femmes doivent obligatoirement connaître car cela va régir leur travail sur terrain.
Cette rencontre qui a été également organisée dans le cadre de la campagne mondiale de 16 jours d’activisme de lutte contre les violences faites aux femmes, s’est terminée avec le rappel des recommandations faites lors sessions de formations passées et le lancement officielle de la Synergie Congolaise des Femmes Défenseures des Droits Humains.
Christelle LABU