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Les utilisatrices congolaises du réseau social Tik Tok n’ont qu’à bien se tenir. Et pour cause, le président du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication en République Démocratique du Congo (CSAC), Christian BOSEMBE veut passer à la vitesse supérieure contre la dépravation des mœurs observée sur ce réseau social permettant la diffusion des courtes vidéos par ses utilisateurs.
En effet, lors de son passage le week-end du 22-23 juillet 2023 sur la Radio Top Congo, Christian BOSEMBE a promis de traduire en justice les Tiktokeurs et Tiktokeuses de la RDC accusés de propager l’immoralité dans la société congolaise.
Le numéro 1 du CSAC s’est indigné contre la délinquance qui bat son plein sur les différents médias sociaux en RDC dont Tiktok. Ainsi, il promet de faire déférer devant la justice certains influenceurs et influenceuses pour immoralité :
« Les gens vont être arrêtés, pas par le CSAC mais par la justice. Parce que le CSAC a aussi ce pouvoir d’extraire des gens devant la justice. Rassurez-vous les filles qui dansent à moitié nue sur TikTok seront déférées devant les cours et tribunaux », a-t-il annoncé.
Christian BOSEMBE appelle ainsi à la cessation de la dépravation des mœurs :
« Il faudra que l’immoralité cesse, il ne faudra pas laisser nos enfants être exposés devant ces personnes qui se font appeler entre guillemets influenceurs et influenceuses, qui en réalité sont des influenceurs de l’immoralité », a-t-il tonné.
Selon le média mbote.cd, le réseau social TikTok est décrié depuis des années par les associations de protection des mineurs ainsi que par les parents congolais inquiets de l’influence négative que cela peut avoir sur leurs enfants.
À Kinshasa, cette plateforme de diffusion et partage de vidéos, créée par des chinois, emballe les jeunes filles et femmes de toutes tendances : étudiantes, sœurs en Christ, élèves, etc. Ces dernières ont pris l’habitude de partager des vidéos où elles sont en train de danser, chanter, raconter des histoires, ce parfois très mal vêtues et/ou avec des gestes obscènes.
Dave NGONDE
