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« Non aux discours de haine, à l’infox, à l’intox et messages de haine », c’est ce qu’on peut retenir de la séance de travail organisée le jeudi 26 Octobre 2023 par le président du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication à l’intention des délégués des partis et regroupements politiques, des candidats à la Présidentielle « provisoirement retenus » par la CENI, ceux de la société civile, les communicateurs des partis politiques et les médias.
Les échanges entre les deux parties ont tourné autour des dispositions prises dans un document nommé “Directives du CSAC relative à la campagne électorale à travers les Médias” en cette période de pré et campagne électorale.
Selon Christian BOSEMBE président de cette institution, le CSAC est là pour protéger la culture de la République Démocratique du Congo, mais aussi sécuriser la cohésion nationale. Celui-ci a invité les professionnels des médias à la retenue et à la responsabilité pendant la période de campagne tout en signalant que le CSAC va sanctionner tout média qui ira dans le sens de propager tout discours de haine, diffamation, injures ou tout autre dérive. « Le journaliste ne ment pas, il ne menace pas, il n’intimide pas, le micro n’est pas un élément de destruction mais de la vérité et la clarté. Ceux qui vont s’entêter, la force reste à la loi », a-t-il dit.
Le Haut Conseiller du CSAC, Gaudens BANZA TIEFOLO, a rappelé que cette institution a l’obligation de gérer tout contenu et toute intervention dans les médias surtout en cette période très cruciale. Pour lui, le souci est que personne ne puisse développer un discours qui va créer des tensions, donc, les droits des citoyens doivent être respectés.
Il a aussi signalé que pour la campagne électorale, un programme sera appliqué à la chaîne publique pour permettre à chaque candidat président de la république de parler de son projet de société dans un climat serein.
Le président du CSAC a promis de veiller sur tout les contenus médiatiques pendant cette période dans le but d’éviter tout dérapage à travers les médias.
Christian MUKAYA
