Plus ou moins 1.200 femmes et jeunes filles ont été violées en moins de dix jours à Goma, dans l’est de la République Démocratique du Congo (RDC), selon un défenseur des droits de l’homme cité par l’Agence congolaise de Presse (ACP). Les auteurs de ces atrocités seraient des soldats de l’armée rwandaise et des combattants du groupe terroriste M23.
Ces violences, qualifiées de crimes de guerre, visent à terroriser les populations locales. Les témoignages des survivantes décrivent des scènes d’une brutalité inouïe, perpétrées souvent la nuit. « Ils violent sans distinction, des adolescentes aux femmes âgées », rapporte une source locale.

Malgré l’ampleur des crimes, la communauté internationale reste silencieuse. Les organisations humanitaires sur place manquent de moyens pour soutenir les victimes, qui ont besoin de soins médicaux et psychologiques urgents.
Les défenseurs des droits de l’homme appellent à une enquête internationale pour traduire les responsables en justice. « Ces atrocités ne doivent pas rester impunies », insistent-ils.
Benyamine NYAFE