Focus sur le Syndrome de ROKITANSKY, une maladie rare qui empêche à la femme d’avoir des rapports sexuels

19-12-25-images

Partager:

Connaissez-vous le syndrome de ROKITANSKY?

Le premier média des femmes a creusé au sujet de cette maladie très peu connue par le grand public, en échangeant  notamment avec le Docteur Dags Daddy KABAMBA NUMBI.

Le médecin généraliste Daddy KABAMBA, a fait un retour dans l’histoire pour mieux expliquer cette maladie qui a été déclarée suite à la recherche de 4 médecins occidentaux :

‹‹ Tout a débuté par le médecin MAYER en 1829, qui a decrit le cas d’une femme décédée après une autopsie ayant révélé un petit vagin avec des ovaires et des trompes normaux. Ensuite le médecin Karel ROKITANSKY en 1838 a décrit un cas similaire chez une femme non marié décédée pour autre chose et lors de l’autopsie on a découvert un vagin court et des ovaires ainsi que des trompes normaux. Par la suite en 1910, un autre médecin appelé KUSTER fut le premier à avoir decrit ce cas chez une femme vivante qui n’avait pas de vagin.

Un autre docteur nommé HAUSER à la fin de l’année 1962, a tenté de donner une explication sur cette maladie. Ce qui donne le nom du syndrome de ROKITANSKY en fonction de la chronologie des découvertes faites par les médecins qui ont découvert cette maladie. Nous avons, le syndrome de MAYER – ROKITANSKY- KUSTER-HAUSER ›› a expliqué le médecin.

Ainsi donc, le médecin KABAMBA fait savoir que le syndrome de Rokitansky (ou Mayer Rokitansky Küster Hauser,ou aplasiemullérienne, ou aplasie utéro-vaginae dit MRKH) est une affection congénitale rare caractérisée par l’absence d’utérus et d’au moins les 2/3 supérieurs du vagin, un phénotype féminin et un caryotype 46,XX. Il se forme dès la période foetale mais sa découverte est faite à la naissance.

Il poursuit en faisant savoir qu’en réalité, la cause est une anomalie embryonnaire de l’appareil génital féminin comme principale thèse bien qu’ il y en ait d’autres. La forme typique du MRKH se caractérise anatomiquement par une aplasie vaginale , un utérus absent ou réduit à deux cornes rudimentaires pleines reliées par un repli péritonéal et amarrées à la paroi pelvienne par deux ligaments ronds normaux et deux trompes et deux ovaires normaux. L’aplasie utérine peut être plus ou moins complète et/ou asymétrique telle que expliqué ici :

* plus marquée : les cornes utérines sont absentes et il n’existe que des pavillons tubaires ;

* incomplète : les cornes utérines sont plus volumineuses et creusées d‘une cavité tapissée d’un endomètre normal et fonctionnel ;

* asymétrique : dans ces formes asymétriques, les malformations urinaires sont plus fréquentes et siègent généralement du côté où l’aplasie est la plus marquée.

L’aplasie vaginale est le plus souvent complète avec une cupule de 0 à 2 cm. Plus rarement l’aplasie est incomplète, le vagin mesurant 4 à 5 cm.

Pour le traitement il existe la methode non chirurgicale pour essayer de dilater pour chercher une ouverture vaginale, il y a aussi des methodes opératoires. Ici, c’est de la chirurgie qu’on utilise.

Signalons que le Docteur Dags Daddy KABAMBA NUMBI a fait savoir qu’une femme qui souffre de cette pathologie ne peut avoir des relations sexuelles à moins qu’elle ait suivi un traitement. Il a également ajouté qu’en sa connaissance de médecin, il n’a jamais rencontré ou entendu un cas pareil en RDC. Cette pathologie existe mais en RDC aucune donnée statistique ne leur est parvenue jusque là.  

Précieuse Boyo

Mots clés :

Partager:

Articles similaires

Laisser un commentaire

Solverwp- WordPress Theme and Plugin