Alors que la Commission Electorale Nationale Indépendante se prépare à bien organiser les échéances électorales de 2023, les réactions fusent de partout et dans tous les sens.
Si les uns se disent optimistes quant à la tenue de ces élections, eu égard à la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC, les autres manifestent quelques inquiétudes.
C’est notamment le cas d’une Congolaise rencontrée dans la commune de Lingwala à Kinshasa. Prénommée Esther, cette dernière a évoqué les conflits dans la partie orientale de la RDC qui peuvent entacher le processus électoral :
« Les élections ne seront pas apaisées parce que l’Est de la RDC est en guerre et nos compatriotes sont en train de souffrir. Certes, ce n’est pas la première fois que les troubles ont lieu là-bas mais cette fois-ci, c’est plus intense que le passé. Comment tenir des élections alors qu’une partie de notre pays est attaqué par les Rwandais? », s’est interrogée Esther.
Une autre femme approchée par notre reporter parle déjà d’un second mandat pour Félix Tshisekedi :
« Ce n’est pas mauvais que la CENI se mobilise. Pour moi, au lieu d’organiser les élections, l’État congolais peut débourser cette somme pour l’amélioration de la vie sociale des congolais et procéder à la construction des routes à Kinshasa. L’actuel Président de la République peut s’octroyer un second mandat, à mon humble avis », a dit Nathalie Ndaya.
Signalons qu’il ya quelques jours la CENI a procédé au renforcement des capacités de ses agents en gestion des contentieux électoraux et appropriation des innovations de la loi électorale, de la loi portant identification et enrôlement des électeurs ainsi que les mesures d’application y relatives.
Immaculée Matondo