L’information a été révélée par le média français RFI le 21 mars 2023, via sa rubrique Grand Reportage.
“Le Centre Pénitentiaire de Rennes : le corps des femmes en prison” est le titre de ce Grand Reportage qui révèle une face cachée de certaines pratiques immorales pour les uns, naturelles pour les autres, qui se déroulent dans les prisons du monde. Et pour ce cas, c’est la ville française de Rennes qui est concernée.
Selon RFI, la France héberge la plus grande prison de femmes de toute l’Europe. Le centre pénitentiaire de Rennes, en Bretagne, compte 213 détenues pour longue peine, et 31 en attente de jugement. Les femmes détenues ne représentent que 3,3% de la population carcérale et leur voix se fait rarement entendre.
RFI est allée à leur rencontre pour parler de l’enfermement. Est-ce qu’une femme abandonne son corps quand elle est en prison ? Peut-elle avoir une intimité, une sexualité, quand les cellules font 7m2 et que les corps sont surveillés ?
Dans ce reportage, qui renferme toutes ces questions, la journaliste Laurence Théault a découvert une situation qui donne à réfléchir. Elle a interrogé plusieurs femmes prisonnières de ce lieu carcéral et deux d’entre elles lui ont fait savoir que, à cause du manque d’affection masculine elles ont été parfois contraintes d’utiliser des sextoys ( objets destinés à des plaisirs sexuels humains que l’une d’elles a fait entrer clandestinement dans la prison ) pour satisfaire leurs besoins sexuels.
D’autres prisonnières, condamnées notamment à des lourdes peines, sont devenues des lesbiennes.
En effet, pendant leur moment de prise de bain, ces dernières se font parfois l’amour entre elles, en l’absence des gardiennes de la dite prison. Cela se poursuit également dans les cellules quand leurs surveillantes sont absentes devant les cellules.
« C’est plus excitant lorsqu’une femme te touche, te caresse que lorsque tu le fais toi-même à l’aide d’un sextoy », a témoigné une prisonnière.
Cette histoire et ces témoignages peuvent pousser à comprendre qu’au bout d’un certain âge adulte, à un certain moment de la vie il est parfois difficile de faire usage d’abstinence ou de continence ou mieux de se priver de certains besoins physiologiques tels que le rapport sexuel.
Certains condamneront les actes de ces femmes en les qualifiant d’immoraux, d’autres les comprendront en les qualifiants de besoins naturels. Et vous qu’en pensez-vous ?
Vos réponses sont attendues.
Dave Ngonde