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Les élections en République Démocratique du Congo auront lieu le 20 décembre 2023. La Commission Électorale Nationale Indépendante, CENI, a réaffirmé, le mardi 6 Novembre 2023 la tenue des élections législatives et présidentielle.
À quelques jours du début officiel de la campagne électorale et du vote, votre rédaction a interrogé quelques femmes kinoises pour avoir leur point de vue en ce qui concerne les chances qu’elles donnent aux femmes candidates.
Shammah UMBA, étudiante en droit à l’Université de Kinshasa a fait savoir que la femme dans le monde et ici en RDC a toujours été victime de plusieurs discriminations, ainsi les électrices congolaises sont censés accorder une chance aux femmes ayant postulé :
« La femme a été toujours un sujet de discrimination dans plusieurs milieux : professionnel, estudiantin etc. Le rôle de la femme était jadis résumé dans le foyer. Les femmes participent peu dans les instances de prise de décision dans le pays. Les luttes ont été menées pour que finalement cette femme puisse avoir une place, et voir les femmes postuler pour que les discriminations cessent c’est un signe positif des combats menés par les femmes dans ce sens, c’est pourquoi nous devons leur accorder la chance parceque nous savons que des bonnes choses peuvent sortir d’elles », a-t-elle dit.
En République Démocratique du Congo, les femmes sont désormais prêtes à gravir les échelons politiques, et les citoyennes congolaises veulent les voir gravir des marches afin d’atteindre leurs objectifs . Ainsi pour Maria PHANZU, soutenir une femme candidate est l’une de meilleures choses à faire :
« Je suis prête à voter pour une femme, la femme est un être dynamique, quand elle prend une décision elle l’a met en pratique, quand elle promet, elle réalise quoi qu’il arrive. Dans nos familles la femme transforme toute chose qu’on lui donne , c’est pourquoi nous devons donner de la chance aux femmes pour un Congo meilleur », a-t-elle relevé.
Retenons que, en dépit de toutes les mesures incitatives en faveur des candidatures féminines, le taux de participation des femmes à ces élections demeure cependant faible. Peu de femmes ont été retenues aux législatives nationales, provinciales et même aux élections municipales.
Concernant la présidentielle, sur 26 candidats, 2 seulement sont des femmes.
Grâce NGOMA
